frontières ouvertes et codes libres

Ce que Gates dis de l’Amérique (entendez les USA), on pourrait le dire de l’Occident :

 »When I compare our high schools to what I see when I’m traveling abroad, I am terrified for our work force of tomorrow. In math and science, our fourth graders are among the top students in the world. By eighth grade, they’re in the middle of the pack. By 12th grade, U.S. students are scoring near the bottom of all industrialized nations. . . . The percentage of a population with a college degree is important, but so are sheer numbers. In 2001, India graduated almost a million more students from college than the United States did. China graduates twice as many students with bachelor’s degrees as the U.S., and they have six times as many graduates majoring in engineering. In the international competition to have the biggest and best supply of knowledge workers, America is falling behind. »
cité par Friedman, New York Times, 3 avril – référence de Downes (l’accès complet au site du NYT demande une inscription, qui est gratuite – elle ;-)

Tous sur la même patinoire… et les adolescents du Vietnam, de la Russie ou de l’Inde ont comme ceux d’ici, accès aux mêmes logiciels libres, à la même information accessible à tous (enfin, de plus en plus). Comment l’Occident réagira-t-il ? en se refermant ?? Ou s’il relèvera le défi lancé par ceux qu’on disait sous-développés, puis en développement… C’est Downes qui élargit l’horizon au delà de la "menace à l’Amérique" pour souligner le côté éminemment positif de cet empowerment du Sud et de l’Orient.

Une réponse sur “frontières ouvertes et codes libres”

  1. L’Inde, pays d’un milliard d’êtres humains, faudrait-il le rappeler à Monsieur Gates, a un retard considérable à rattraper dans tous les domaines. À titre d’exemple, je crois qu’il y a autour de 38 téléphones par 1 000 habitants, en tout cas même pas 20 millions d’internautes selon Reporters sans frontières. Monsieur Gates devrait se réjouir de la hausse du niveau de scolarité en Inde et en Chine. Par ailleurs, il n’a pas trop à s’inquiéter pour l’avenir de son pays : les États-Unis écument littéralement le reste du monde à la recherche des meilleurs cerveaux.

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