sérendipité

J’apprenais hier qu’un colloque Association, économie sociale et solidaire, tiers secteur, société civile : le débat européen, avait lieu à Paris, au moment même de mon arrivée (27-28-29 avril). En voyant les frais d’inscription je me suis dit : passons ! (400 EU). Mais quelle surprise, je suis invité par un des organisateurs ! Re-surprise, en googlant le programme : le colloque se déroule (surtout) en anglais ! Bon, fallait peut-être s’y attendre : le débat européen ne se mène sûrement pas en français, pas plus qu’en allemand ! J’aurai plaisir à revoir certains intervenants de l’ISTR, du CRIDA ou de Réseau 21… et sûrement de découvrir de nouveaux réseaux et projets, tels le LISE ou l’ARDES, ou les projets soutenus par la Fondation de France.

Drôles de vacances qui s’annoncent ! Mais quoi ? Les musées c’est bien beau, mais pas trop à la fois. Et puis je n’ai plus l’estomac pour passer de longues journées dans les bistros et cafés à « changer le monde » !

À propos du titre donné à ce billet : si j’en crois la Grande rousse, il ne faut pas faire de sérendipité la simple traduction française de serendipity. En plus de l’aspect hasard heureux, il y aurait en français un sens de recherche qui rencontre, sur son chemin quelque chose d’autre…

frontières ouvertes et codes libres

Ce que Gates dis de l’Amérique (entendez les USA), on pourrait le dire de l’Occident :

 »When I compare our high schools to what I see when I’m traveling abroad, I am terrified for our work force of tomorrow. In math and science, our fourth graders are among the top students in the world. By eighth grade, they’re in the middle of the pack. By 12th grade, U.S. students are scoring near the bottom of all industrialized nations. . . . The percentage of a population with a college degree is important, but so are sheer numbers. In 2001, India graduated almost a million more students from college than the United States did. China graduates twice as many students with bachelor’s degrees as the U.S., and they have six times as many graduates majoring in engineering. In the international competition to have the biggest and best supply of knowledge workers, America is falling behind. »
cité par Friedman, New York Times, 3 avril – référence de Downes (l’accès complet au site du NYT demande une inscription, qui est gratuite – elle ;-)

Tous sur la même patinoire… et les adolescents du Vietnam, de la Russie ou de l’Inde ont comme ceux d’ici, accès aux mêmes logiciels libres, à la même information accessible à tous (enfin, de plus en plus). Comment l’Occident réagira-t-il ? en se refermant ?? Ou s’il relèvera le défi lancé par ceux qu’on disait sous-développés, puis en développement… C’est Downes qui élargit l’horizon au delà de la "menace à l’Amérique" pour souligner le côté éminemment positif de cet empowerment du Sud et de l’Orient.

Camstasia : pour la formation des usagers

J’ai trouvé le logiciel qu’il me fallait pour introduire les néophytes aux carnets : Camstasia Studio.

Plutôt que de produire un document écrit, avec saisiez d’écrans et texte d’accompagnement… j’ai cherché et trouvé ce logiciel de production de documents de tutoriels. Facile. M’enfin…

Ma première production : le carnet Ainés.  Attention : format flash, 4:17 min, 2 Mo. Vais-je devoir faire une deuxième version en format 800 X 600 ?? Une autre version en format Windows Media. Laquelle… devrait être visible en cours de transmission… AJOUT: Deuxième essai.

J’ai aussi une version .AVI pour visualiser avec Quicktime ou Windows media, mais elle fait 22 Mo. La qualité est meilleure, oui. Mais je ne l’ai pas mise en ligne. S’il y a des preneurs, j’opinerai…