C’est un constat qu’ont sans doute fait tous les promoteurs de bulletins communautaires ou professionnels, de médias se voulant participatifs : le nombre des répondants à l’appel est minime… Et quand on pense que dans la « vraie vie » les grandes gueules sont, là aussi la petite minorikté alors que la majorité se fait silencieuse… y’a pas de quoi se surprendre de la transposition de cette hiérarchie dans le cadre d’échanges sur d’autres scènes.
Mais ce n’est pas si simple. Comme en témoigne la discussion soulevée parmi des éducateurs qui se questionnaient sur le peu de participation à leur carnet (Toujours les mêmes – tiens, me semble avoir déjà entendu (dit ?) cela ). Voir les commentaires au bas de cet article, mais aussi cet autre article sur le même carnet collectif Blogue du RÉCIT. C’est le carnet de Clément qui m’a mis sur la piste… en pointant notamment sur l’article de Pierre Lachance et l’excellent commentaire de Mario Asselin. Martin Lessard, auquel réfère Gilles Jobin, y allait pour sa part d’un billet (suivi de commentaire) intitulé Peut-on motiver quelqu’un à écrire dans un blog ?, au moi de mai dernier.
Beaucoup d’expériences qui convergent, dont on peut s’inspirer. Y’a de l’espoir ! Comme le soulignent plusieurs, ces questions ne sont pas propres aux seuls enseignants, mais sans doute à tout réseau ou groupe de travail ou de vie.