Un climat qui permette de « montrer certaines vulnérabilités sans que le prix à payer soit trop élevé. A-t-on ces conditions dans nos écoles? » Ce commentaire de Mario Asselin, et le billet de François Guité auquel il s’adresse, touchent la question de la participation limitée dans la blogosphère, même chez des gens qui devraient plus facilement prendre la parole (enseignants, organisateurs…) et participer ainsi à la construction d’un discours public ouvert, critique…
Justement, la dimension critique de ce discours a vite fait de rasseoir ceux-celles qui ont des velléités de prise de parole… Je pense à un petit échange qui a eu lieu récemment sur une liste de discussion d’organisateurs communautaires. Évidemment le sujet était chaud : le vote d’allégeance syndical. Mais tout de même, les discussions étant si rares sur cette liste j’aurais souhaité que la prise de parole soit encouragée plutôt qu’aussitôt semoncée par quelques redresseurs de torts.
Mais il est vrai que les Québécois, qui « n’aiment pas la chicane », devraient apprendre à mieux soutenir le débat et la discussion plutôt que de chercher immédiatement le compromis, le consensus… Comment encourager la participation à la discussion publique (et permettre l’expression d’une certaine vulnérabilité) tout en ne rabotant les différences et débats éclairants ?