Une des revues professionnelles de médecine les plus respectées (le British Medical Journal) prend position cette semaine pour « bannir un vice et soutenir la légalisation d’un autre ». La Grande Bretagne semble s’orienter elle aussi vers un banissement complet de la cigarette dans les endroits publics confinés (in enclosed public places).
Sur la question de la prostitution plusieurs articles de la revue (certain accessible aux seuls abonnés) dénoncent la demi-mesure que s’apprête à prendre le gouvernement britanique en ne poursuivant plus les prostituées mais les acheteurs de services sexuels. On craint que cette approche ne fasse que passer la prostitution à un état encore plus « underground » alors qu’une véritable politique de certification permettrait de contrer les aspects les plus viles de ce commerce : traffic et prostitution d’enfants, esclavage… sans compter l’opportunité que représentarait cette approche de traiter (ou tentrer de le faire) les « méfaits collatéraux » que représentent la violence et la toxicomanie.