« About one-in-five people suffer from a diagnosable mental disorder during any given year. » Carolyn Robinowitz, M.D. American Psychiatric Association.
Vingt pourcent ! À mesure que la puissance diagnostique s’accroit, la proportion de personnes « atteintes » aussi. Heureusement la stigmatisation s’atténue : on a tous un (ou plusieurs) proche qui est touché. Et, peut-être, l’efficacité des traitements est, elle aussi, croissante. Mais le débat n’est pas clos sur la justesse des diagnostics posé. Dans le dernier BMJ, deux articles en réponse à la question : « Is Depression Overdiagnosed? » Le Yes et le No.
[à noter que seuls les 150 premiers mots sont accessibles à ceux qui ne sont pas abonnés au British Medical Journal. Si vous souhaitez avoir les articles, je me ferai un plaisir de vous envoyer les fichiers PDF – laissez-moi un mot: gilles.beauchamp AT gmail.com]
Un sujet corollaire était aussi abordé, dans la même forme de débat contradictoire, dans la Revue canadienne de psychiatrie:
- Are Antidepressants as Effective as Claimed? No, They Are Not Effective at All
- Are Antidepressants as Effective as Claimed? Yes, But . .
La réplique est aussi donnée aux arguments de l’autre par les deux auteurs (voir table des matière du numéro de février de la revue). Quatre courts articles sur un débat passionnant. À noter que tous les articles de la Revue canadienne de psychiatrie sont d’accès libre.
Enfin à la question du diagnostic et celle du traitement approprié s’ajoutent celles du choix de son thérapeute et, non la moindre, de l’accessibilité à des soins qui ne sont pas couverts par le système de santé. En bonus : un ensemble de guides de pratiques développé par l’American Psychatric Association.