Je viens de remarquer que les données du CMIS sur le recensement 2006 sont aussi disponibles par arrondissements (et autres municipalités que Montréal sur l’île), permettant ainsi aux intervenants qui travaillent avec la Ville (ou les villes) de disposer de données comparatives. Je ne crois pas que la ville de Montréal ait déjà produit ces rapports… pour le moment, l’Atlas des arrondissements est encore basé sur les données de 2001.
Salut Gilles,
Je ne crois pas que les données du CMIS soient disponibles par arrondissement ou municipalité. Ce qu’il est possible de faire avec l’Atlas c’est de choisir le zonage municipalité. ET en cliquant sur un arrondissement ou une municipalité une boite de dialogue va apparaitre avec les données de toutes les aires de diffusions. Et comme ces données sont en pourcentage il n’est pas possible de compiler les totaux par arrondissement et municipalité. Par contre ça permet de mieux observer l’hétérogénéité d’un indicateur à l’intérieur d’un arrondissement ou d’une municipalité.
Mais justement, cher Christian, c’est ce qui m’a surpris : après avoir choisi les municipalités dans le menu « zonages… » en haut de la fenêtre, si je clique sur un arrondissement ou une municipalité, dans la fenêtre qui s’ouvre (attends, j’y retourne pour être sûr) il y a effectivement la liste des aires de diffusion de l’unité géographique sélectionnée, MAIS il y a un nouvel icône dans cette fenêtre, le symbole grec de « somme » (une sorte de grand E), qui si on y clique fait apparaître la valeur moyenne de la sélection ainsi que la valeur moyenne pour Montréal.
La question que je me posais (et voulais poser à Mike ou Stéphane) c’est cette moyenne est faite comment : à partir des données brutes ou des pourcentages. Je crois que ça doit être à partir des données brutes, sans quoi le résultat serait trop souvent trompeur… il ne prendrait pas en compte les poids relatifs différents des aires.
Bon, je crois avoir la réponse et je vais essayer de l’expliquer sans faute d’orthographe. La moyenne a été calculée à partir de la compilation de l’ensemble des données par aire de diffusion. Ce qui a pour conséquence que plus le territoire géographique contient d’aire de diffusion plus la marge d’erreur sera grande. Prends par exemple, le cas des familles monoparentales pour l’île de Montréal. Si tu additionnes le nombre de familles monoparentales de toutes les aires de diffusion et que tu divises par le nombre de familles qui ont des enfants tu vas arriver à 32,8 %. Par contre si tu fais le même calcul à partir des données géocodées pour l’île de Montréal la réponse sera de 33 %. Je sais, ce n’est qu’un tout petit 0,2 % mais pourquoi faire compliquer quand on a seulement deux chiffre à calculer plutôt que quelques milliers. C’est que le programme géoclip du CMIS est programmé à partir des AD mais ils vont bientôt s’adapter aux données géocodées.
En parlant de ces dernières, je vais demander à Mike qu’il envoie une petite note aux utilisateurs des données de Statcan car le fichier des données géocodées qu’Andrée Courchesne nous a envoyé cette semaine remplacent l’ancien fichier car il s’agit d’une nouvelle méthode de calcul. Ce n’est pas un ajout complémentaire avec les données de voisinage. Tu peux d,ailleurs comparer les données par CLSC et CSSS de l’ancien fichier avec le nouveau et tu vas constater qu’il y a des différences. Le géocodage tient compte des côtés d’ilôts. C’est-à-dire que lorsqu’une rue appartient au territoire d’un CLSC et que cette rue est située dans un SR appartenant à un autre CLSC on est capable maintenant d’extraire la population de ce bout de rue. Par exemple, la rue Bélanger située entre la rue Iberville et la 24 ème Avenue du côté nord appartient en tout aux SR 250, 251.1, 251,252, 253 et 254. Ces SR sont situés dans le territoire du CLSC Saint-Michel. Or, le côté nord de cette rue, à l’exception du bloc situé entre la 10ème et le Boulevard St-Michel, appartient au territoire du CLSC Rosemont. Donc, avec la nouvelle façon de géocodée, soit par côté d’ilot il est possible de donner à César ce qui est à César et on vient de retrancher quelques 1 300 personnes de St-Michel. Donc, il faut recommencer le travail calvaire.
À +
Je ne suis pas sûr de bien te comprendre…
Ma préoccupation était de savoir si le pourcentage donné comme moyenne pour un territoire d’arrondissement était calculé à partir des données « réelles » (ex : le nombre de jeunes de 14 ans par aire) et non à partir d’une moyenne des % des aires. Ce que je comprend c’est que ce sont les données réelles des aires qui sont utilisées.
Oui, c’est vrai qu’il y a des problèmes de géocodage aux frontières, qui peuvent affecter marginalement les résultats, c’est particulièrement évident pour les ensembles « codes postaux ».