sentiment d’appartenance et santé

La dernière livraison de Rapports sur la santé, publié par Statistique Canada, comprend un article de Margot Shields sur la relation entre le sentiment d’appartenance à sa communauté locale et la perception de son état de santé (pdf) général et de santé mentale. Fortement correlée (négativement) avec le degré d’urbanisation — les régions le moins urbaines sont celles ayant le plus fort sentiment d’appartenance — des facteurs culturels entrent aussi en ligne de compte: le Québec se distingue là encore en tenant une solide dernière place (54,7 % ayant déclaré un sentiment fort ou plutôt fort d’appartenance à la communauté) la province la plus proche ayant un score 10% plus élevé. Mais lorsqu’on compare les régions du Québec, celles qui sont significativement plus basses que la moyenne ne sont pas les plus urbaines mais bien Laval et Lanaudière.

PDF à la BAnQ

La forte corrélation entre l’autoperception de sa santé mentale comme étant excellente ou très bonne et le très fort sentiment d’appartenance à la communauté me rappelle celle qu’il y a entre sentiment de contrôle sur sa vie (empowerment) et sa santé… Voir les ressources et références dans inégalités sociales de santé. Mais aussi ce « vieux » texte de 1989 par Marmot et Smith Why are the Japanese living longer?disponible en ligne ! –  cité par Marc Renaud dans son fameux article, Expliquer l’inexpliqué, de l’ancienne revue de l’ACFAS Interface (1994)malheureusement non disponible en ligne… [2022.01 – retrouvé à la BAnQ]

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