Il y a quelque chose qui m’agace (de plus en plus) dans l’orientation des programmes, en particulier les nouveaux programmes où l’on prévoit investir des centaines de millions pour promouvoir les saines habitudes de vie, et où les clientèles sont ciblées : 0-17 ans.
Je comprend qu’on veuille toucher les jeunes, et agir « avant qu’il ne soit trop tard »… Mais comment peut-on décemment changer les habitudes d’un pré-adolescent sans en même temps changer celles de sa famille ?
Et si on réussissait, sans impliquer la famille, ne serait-ce pas là le signe d’un affaiblissement des liens familiaux plutôt que l’inverse ? Veut-on vraiment opposer les jeunes à leurs parents, jugés irrécupérables ? L’intervention publique visant à promouvoir des changements d’habitudes dans les domaines du transport (plus actif), du loisir, de l’alimentation… ne devrait-elle pas compter sur la famille comme un allié, un lieu de renforcement de l’action éducative et sanitaire plutôt que d’agir comme si elle était un facteur dont il faut éloigner les enfants ?
Bon, je sais que si on n’a pas de cibles claires… on ne peut mesurer les effets de l’intervention… et qu’on ne peut viser toutes les cibles en même temps… Pourtant, j’ai comme mon petit doigt qui me dit que de même qu’on a appris (finalement) à agir localement, en mobilisant les acteurs de manière transversale, de même il faudrait qu’on inscrive le jeune dans son réseau familial, et pas seulement dans les boîtes à traitement de masse que sont les écoles…
Changer la vie par tranche d’age …
Je suis un o.c de cssm en côte -nord en plus d’être psycho-éducateur , M. Beauchamp vous avez tout à fait raison enproposant de na pas négliger la famille dasn les programme visant les saines habitudes de vie . Le 1er repère de l’enfant jusqu’à vers 12 ans est la famille , c’est une partie de son identité et il faut etre très habile pour ne pas blesser un enfant dans cette identité .
Des parents qui font peu d’exercise et mange peu de fruit , font aussi parfois une exellente job de parents en étant présents , en exerçant leurs rôles aussi bien qu’il le faut .
Les transfornmations d’habitudes viennent avec le temps et la pratque . il faut éviter de laisser sous-entendre des messages culpabilisant comme: mal manger c’est pas correct , si tu ne bouge pas t’es pas correct . Messages qui peuvent comme vous le dites éloigner la famille plûtot que de la mettre dans le coup .
C’est d’ailleur reconnu qu’en agissant sur plusieurs niveaux ( enfant , école , famille , communauté ) les programmes ou les interventions deviennent plus optimale .
En conclusion , mettre la famille dans le coup …. avec respects des coutumes et des habitudes présentes de celle-ci .
merci en passant pour votre site , il est tres instructif . Du vrai Beauchamp altruiste et soucieux du partage du savoir
Merci Jean-Pierre,
Votre commentaire m’encourage à poursuivre.