mémoire des anges

La mémoire des anges, Luc Bourdon, offert par l’Office national du film du Canada

La mémoire des anges, un film constitué d’extraits de 120 films et chutes de films de l’ONF. Je ne croyais pas y prendre autant de plaisir… Est-ce parce que j’ai vu, de mes yeux une bonne partie de ces images, ou des scènes semblables, contemporaines à celles présentées ? Pas seulement… Il y a une poésie certaine et une valeur historique indubitable : Montréal était encore la capitale du Canada, à l’époque.

Le port de Montréal, la vie nocturne de Montréal, les tramways… Saint-Henri et les usines du CPR…

Al Gore à la conférence Web 2.0

D’ici dix ans, toute l’électricité consommée aux USA devrait venir de sources renouvelables (non génératrices de gaz à effet de serre). C’est un défi que le président élu devrait pouvoir lancer, un peu à la manière dont Kennedy a lancé le défi d’atteindre la lune en moins de 10 ans… 8 ans et deux mois plus tard Armstrong mettait le pied sur le sol lunaire. « Les ingénieurs qui célébraient à ce moment-là au centre de contrôle de la NASA avaient une moyenne d’âge de 26 ans : ils avaient donc 18 ans en moyenne lorsque le défi fut lancé. De la même manière c’est à la jeune génération mobilisée par Obama de relever le défi d’aujourd’hui. » (ma traduction approximative). [D’autres vidéos tirés du même événement, sur ReadWriteWeb-France]

deux rapports sur la santé

des différences sont significatives entre les Montréalais au statut socioéconomique bas et ceux au statut élevé pour plusieurs causes d’hospitalisation telles : les maladies mentales, le diabète et les maladies pulmonaires obstructives  chroniques (MPOC). [Communiqué de la DSP de Montréal]

Lancé le 24 novembre par l’ICIS, l’Institut canadien d’information sur la santé, Réduction des écarts en matière de santé : Un regard sur le statut socioéconomique en milieu urbain au Canada, un document de 171 page (pdf) fait le portrait des différentes régions urbaines du Canada, à partir des données du recensement (par aires de diffusion) et des données sanitaires. Pour les technophiles, dont je suis, une innovation avec la présentation des données socio-démographiques des régions urbaines sous la forme de cartes interactives visualisées avec le logiciel (gratuit) Google Earth. Malheureusement les représentations des statuts socioéconomiques (SSE) des populations sont encore basés sur les données 2001… En fait on a affecté le SSE de l’aire de diffusion de 2001 aux populations qui y habitaient en 2006. 🙁 (voir document méthodologique)

Une limitation qui rend les « prouesses » technologiques de la mise en cartes au niveau des aires de diffusion un peu… ridicule ? Était-ce si urgent de sortir ce rapport qu’on ne pouvait attendre (ou faire l’effort) d’actualiser les données aux résultats de 2006 ? Par ailleurs… même avec les données de 2006, les cartes de statut socioéconomique telles qu’élaborées sont beaucoup moins fines que celles de l’indice de défavorisation de l’INSPQ (les premières n’ont que 3 niveaux de différenciation).

dépenses de santé par province - 2008
dépenses de santé par province - 2008

L’autre rapport, en provenance du même institut, porte sur Les tendances des dépenses de santé (au Canada)  de 1975 à 2008.

On y remarque que la part des dépenses privées de santé (payées directement par les consommateurs ou par l’entremise d’assurances) augmentent régulièrement depuis 1975; que le Québec est la province qui dépense le moins en $ par habitant par année (5 4653$), la moyenne canadienne étant de 5170$. Le secteur public soutien à hauteur de 71,2% les dépenses de santé au Québec (70% pour le Canada). C’est donc dire que le privé occupe déjà 30% de l’espace de production des soins, services et produits de santé (médicaments, soins dentaires, soins de la vue…).

Continuer la lecture de « deux rapports sur la santé »

vidéo de meilleure qualité

Non pas que je sois un fan de Youtube… mais Stephen faisait remarquer qu’on peut avoir des vidéos de meilleure qualité, en liant cette page de Webmonkey, qui elle donnait la « recette » (les éléments de code à ajouter à celui habituellement donné par Youtube) en utilisant ce clip de Matt en exemple… que je n’ai pu m’empêcher de vous reproduire ici : le tour du monde en 4:29 minutes. Attention, il faut avoir le Flash Player 9 (ou plus) d’installé pour voir le vidéo en HD.

pour un sain débat sur la santé

Actuellement, le débat sur l’avenir du système de santé semble n’offrir aucune autre porte de sortie que le recours au privé comme solution universelle. Les données et les analyses qui suivent montrent pourtant que les arguments habituels concluant à la non-viabilité du système public sont scientifiquement peu fondés. [André Paradis et Lionel Robert, Avant-propos , Le privé dans la santé]

L’avant-propos ainsi que le chapitre 14, L’assurance privée : les autres le font, pourquoi pas nous ? donnent le goût d’aller plus loin, et de plonger dans ce livre de près de 500 pages, fruit du travail d’une pléiade d’auteurs dont l’expertise en la matière n’est plus à démontrer :

François Béland, Howard Bergman, Henriette Bilodeau, Régis Blais, Mélanie Bourque, Mylaine Breton,Caroline Cambourieu, André-Pierre Contandriopoulos, Damien Contandriopoulos, Marc-André Fournier, Marjolaine Hamel, Myriam Hivon, Raymond Hudon, Tania Jenkins, Louise Lafortune, Paul A. Lamarche, Pascale Lehoux, Jean-Frédéric Lévesque, Antonia Maioni, Christopher Manfredi, Steven Morgan, Richard Ouellet, Gilles Paradis, Raynald Pineault, Marie-Pascale Pomey , Marie-Claude Prémont, Amélie Quesnel-Vallée, Danièle Roberge, Lionel Robert, Philippe Roseberry, Lee Soderstrom, Adriana Trigub Clover, Louise-Hélène Trottier.

Lorsqu’on regarde les chiffres, les faits concernant les coûts réels (en regard des dépenses de programmes ou des revenus de l’État), concernant la place du privé ailleurs, ou encore la rhétorique et l’utilisation politique des inquiétudes relatives à la santé… autant que les défis réels en matière de santé (première ligne efficace, innovation, vieillissement… voir la Table des matières) les conclusions qui se dégagent appellent à la responsabilité collective, à la décision politique en ce contexte électoral provincial.

Le statut minoritaire du gouvernement québécois sortant a sans doute ralenti le désir d’ouverture (manifeste dans les conclusions du rapport Castonguay) à la place du privé dans le système de santé. Le passage immédiat de l’ex-ministre de la santé, dès sa sortie de l’office, au service de tels intérêts n’a rien fait pour rassurer sur l’avenir.

Il reste encore quelques jours à la campagne électorale… quelques jours pour obtenir des réponses… un minimum d’engagement en regard d’une dimension encore au coeur du « modèle québécois ».

Note : nous tenons à remercier les Presses de l’Université de Montréal pour leur aimable permission de diffuser ces extraits.

solutions sociales pour les plus âgés

Construire des solutions sociales pour les plus âgés: « Que faut-il pour vieillir heureux ? Un réseau social d’au moins six personnes que vous voyez régulièrement et une solution pour remédier aux petits tracas du quotidien que vous n’êtes plus capable de résoudre (comme les fuites de robinetterie, le besoin de changer une ampoule…), explique Hilary Cottam, cofondatrice de Participle, un collectif de designers, de sociologues et de consultants britanniques engagés. »(Via InternetActu.net.)

Un article de Hubert Guillaud, publié dans ce très dynamique InternetActu. Un blog collectif publié depuis 2003 et suivi par plus de 10 000 abonnés ! Soutenu par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING).

Ce Participle me semble générer des idées et initiatives en matière de soutien aux ainés, mais aussi en terme de reconnaissance des capacités et des resources que peuvent mettre en branle les ainés eux-mêmes.

Participle – Our Projects: « The question is not just ‘What can public services do to improve quality of life and well-being for older people?’ but rather ‘How can a locality mobilise public, private, voluntary and community resources to help all older people define and create quality of life and well-being for themselves?’. « 

Ajout : Dans les commentaires sur l’article de Hubert Guillaud, un site français d’échanges de services orienté vers les « seniors », comme disent les cousins, BiTWiiN

bibliophilie

Oui, je l’avoue… je souffre de bibliophilie suis bibliophile. C’est à dire que j’achète plus de livres que je suis capable d’en lire. Mais j’aime ça (évidemment !). Et j’ai même trouvé un petit logiciel (pour Mac seulement !), Bookpedia, pour mettre un peu d’ordre dans ces piles de livres lus, à lire, en cours de lecture… et qui me permet même d’exporter ces listes vers mo iPod, ou vers mon site web… Ainsi, par ordre de titres, les premiers 85 livres entrés. Ici les derniers titres achetés (le dessus de ma pile, quoi !). [Actuellement, au 12 janvier 2016, 1450 titres, dans un index classable par titre, auteur, maison d’édition…]

Parmi les caractéristiques intéressantes de ce Bookpedia, il y a le fait qu’il va automatiquement chercher l’image et les informations pertinentes disponibles en ligne sur le livre (Amazon ou autres).

Une autre fonction, que je n’ai pas encore utilisée : le traçage des livres prêtés (ou empruntés) qui permet non seulement de retenir à qui l’on a prêté tel livre, mais qui peut envoyer un rappel par courriel aux retardataires !! Ne reste qu’à me souvenir des livres que j’ai prêtés, à qui ?

KM VS SM

La dernière livraison (la 101e) du bulletin Gurteen Knowledge-Letter pointait vers un article argumenté et polémique qui oppose le knowledge management aux social medias en définissant la chose comme une guerre des générations : les boomers contre les générations X et Y.  C’est intéressant parce qu’une telle présentation permet de résumer des différences en les caricaturant… Je me suis demandé, en effet, si je ne suis pas « en retard d’une génération », moi qui n’ai découvert (ou accepté avec réticences de m’y inscrire) Facebook que sur le tard…

Sûr que je mets moins de temps aujourd’hui à suivre les dernières modes et développements technologiques… que je le faisais il y a 10 ans. Je n’ai pas l’intention de me convertir au Twitterisme.

Les réactions à l’article de Venkatesh Rao sont nombreuses et sérieuses… mais certaines sont plus de « ma génération » ! Comme dit Mark Gould « The difference between then and now is more a question of age than generation». Et une membre de la génération X, Mary Abraham, résume bien, ainsi, les enjeux :

The problem with this approach is that it under-rates KM and, perhaps, overestimates SM. In the conversations I’ve heard lately regarding social media, the KM folks have been working hard to find points of intersection and common interest with social media. They are treating this as an evolution rather than a revolution. Some have even gone so far as to say that social media is just the new marketing spin for KM. That assertion is likely to send Millenials running for the Maalox, but it appears that KM isn’t ready to be declared dead quite yet. Rather, it’s trying to transform itself from a purely archival discipline to a more dynamic and informal approach that puts people in direct touch with each other, without the obvious intermediation of a knowledge manager. [Above and Beyond KM]

en complément d’info : social media et capital social;