La Presse fait un « mini dossier » aujourd’hui sur la défavorisation, à partir des travaux du Conseil de gestion de la taxe scolaire de l’Île de Montréal. La carte de l’île se trouve à la page 25 de ce document pdf de 81 pages. On y trouve des cartes détaillées pour chaque quartier.
Je me demande ce que les travaux autour de la défavorisation matérielle et sociale (indice de Pampalon) apporteront de plus… La mise à jour des données, à partir du recensement 2006, est prévue pour « l’automne ». Il reste encore quelques jours… Les cartes du CMIS sont sans doute un outil de travail plus flexible que le seul pdf du Conseil de gestion, mais il me faudra regarder de plus près les variables utilisées pour y voir la différence. Les deux indices de défavorisation sont basés sur les taux de chômage, de faibles revenus, de monoparentalité, de scolarité (de la mère dans le cas de l’indice scolaire). Plus précisément, l’indice de pampalon se construit sur deux aspects à partir de (voir page détaillée) :
Composante matérielle | Composante sociale |
Proportion de personnes sans diplôme d’études secondaires | Proportion de personnes vivant seules dans leur ménage |
Proportion de personnes occupant un emploi | Proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves |
Revenu moyen par personne | Proportion de familles monoparentales |
Celui du Conseil de gestion de la taxe scolaire se définit ainsi :
Variables Indicateurs
- Revenu familial : % de familles à faible revenu
- Scolarité de la mère : % de familles dont la mère n’a aucun diplôme
- Monoparentalité féminine : % de familles monoparentales dont le chef est une femme
- Activité des parents : % de familles dont aucun des parents ne travaille à temps plein
Deux mesures de la défavorisation qui sont proches, mais qui se distinguent par les fins poursuivies : l’une vise à mesurer les besoins sociaux et de santé, l’autre les difficultés scolaires appréhendées des enfants. Quand nous auront la dernière version de l’indice du réseau de la santé, nous pourrons comparer plus précisément les résultats. J’y reviendrai sans doute.