vidéo de meilleure qualité

Non pas que je sois un fan de Youtube… mais Stephen faisait remarquer qu’on peut avoir des vidéos de meilleure qualité, en liant cette page de Webmonkey, qui elle donnait la « recette » (les éléments de code à ajouter à celui habituellement donné par Youtube) en utilisant ce clip de Matt en exemple… que je n’ai pu m’empêcher de vous reproduire ici : le tour du monde en 4:29 minutes. Attention, il faut avoir le Flash Player 9 (ou plus) d’installé pour voir le vidéo en HD.

pour un sain débat sur la santé

Actuellement, le débat sur l’avenir du système de santé semble n’offrir aucune autre porte de sortie que le recours au privé comme solution universelle. Les données et les analyses qui suivent montrent pourtant que les arguments habituels concluant à la non-viabilité du système public sont scientifiquement peu fondés. [André Paradis et Lionel Robert, Avant-propos , Le privé dans la santé]

L’avant-propos ainsi que le chapitre 14, L’assurance privée : les autres le font, pourquoi pas nous ? donnent le goût d’aller plus loin, et de plonger dans ce livre de près de 500 pages, fruit du travail d’une pléiade d’auteurs dont l’expertise en la matière n’est plus à démontrer :

François Béland, Howard Bergman, Henriette Bilodeau, Régis Blais, Mélanie Bourque, Mylaine Breton,Caroline Cambourieu, André-Pierre Contandriopoulos, Damien Contandriopoulos, Marc-André Fournier, Marjolaine Hamel, Myriam Hivon, Raymond Hudon, Tania Jenkins, Louise Lafortune, Paul A. Lamarche, Pascale Lehoux, Jean-Frédéric Lévesque, Antonia Maioni, Christopher Manfredi, Steven Morgan, Richard Ouellet, Gilles Paradis, Raynald Pineault, Marie-Pascale Pomey , Marie-Claude Prémont, Amélie Quesnel-Vallée, Danièle Roberge, Lionel Robert, Philippe Roseberry, Lee Soderstrom, Adriana Trigub Clover, Louise-Hélène Trottier.

Lorsqu’on regarde les chiffres, les faits concernant les coûts réels (en regard des dépenses de programmes ou des revenus de l’État), concernant la place du privé ailleurs, ou encore la rhétorique et l’utilisation politique des inquiétudes relatives à la santé… autant que les défis réels en matière de santé (première ligne efficace, innovation, vieillissement… voir la Table des matières) les conclusions qui se dégagent appellent à la responsabilité collective, à la décision politique en ce contexte électoral provincial.

Le statut minoritaire du gouvernement québécois sortant a sans doute ralenti le désir d’ouverture (manifeste dans les conclusions du rapport Castonguay) à la place du privé dans le système de santé. Le passage immédiat de l’ex-ministre de la santé, dès sa sortie de l’office, au service de tels intérêts n’a rien fait pour rassurer sur l’avenir.

Il reste encore quelques jours à la campagne électorale… quelques jours pour obtenir des réponses… un minimum d’engagement en regard d’une dimension encore au coeur du « modèle québécois ».

Note : nous tenons à remercier les Presses de l’Université de Montréal pour leur aimable permission de diffuser ces extraits.

solutions sociales pour les plus âgés

Construire des solutions sociales pour les plus âgés: « Que faut-il pour vieillir heureux ? Un réseau social d’au moins six personnes que vous voyez régulièrement et une solution pour remédier aux petits tracas du quotidien que vous n’êtes plus capable de résoudre (comme les fuites de robinetterie, le besoin de changer une ampoule…), explique Hilary Cottam, cofondatrice de Participle, un collectif de designers, de sociologues et de consultants britanniques engagés. »(Via InternetActu.net.)

Un article de Hubert Guillaud, publié dans ce très dynamique InternetActu. Un blog collectif publié depuis 2003 et suivi par plus de 10 000 abonnés ! Soutenu par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING).

Ce Participle me semble générer des idées et initiatives en matière de soutien aux ainés, mais aussi en terme de reconnaissance des capacités et des resources que peuvent mettre en branle les ainés eux-mêmes.

Participle – Our Projects: « The question is not just ‘What can public services do to improve quality of life and well-being for older people?’ but rather ‘How can a locality mobilise public, private, voluntary and community resources to help all older people define and create quality of life and well-being for themselves?’. « 

Ajout : Dans les commentaires sur l’article de Hubert Guillaud, un site français d’échanges de services orienté vers les « seniors », comme disent les cousins, BiTWiiN

bibliophilie

Oui, je l’avoue… je souffre de bibliophilie suis bibliophile. C’est à dire que j’achète plus de livres que je suis capable d’en lire. Mais j’aime ça (évidemment !). Et j’ai même trouvé un petit logiciel (pour Mac seulement !), Bookpedia, pour mettre un peu d’ordre dans ces piles de livres lus, à lire, en cours de lecture… et qui me permet même d’exporter ces listes vers mo iPod, ou vers mon site web… Ainsi, par ordre de titres, les premiers 85 livres entrés. Ici les derniers titres achetés (le dessus de ma pile, quoi !). [Actuellement, au 12 janvier 2016, 1450 titres, dans un index classable par titre, auteur, maison d’édition…]

Parmi les caractéristiques intéressantes de ce Bookpedia, il y a le fait qu’il va automatiquement chercher l’image et les informations pertinentes disponibles en ligne sur le livre (Amazon ou autres).

Une autre fonction, que je n’ai pas encore utilisée : le traçage des livres prêtés (ou empruntés) qui permet non seulement de retenir à qui l’on a prêté tel livre, mais qui peut envoyer un rappel par courriel aux retardataires !! Ne reste qu’à me souvenir des livres que j’ai prêtés, à qui ?

KM VS SM

La dernière livraison (la 101e) du bulletin Gurteen Knowledge-Letter pointait vers un article argumenté et polémique qui oppose le knowledge management aux social medias en définissant la chose comme une guerre des générations : les boomers contre les générations X et Y.  C’est intéressant parce qu’une telle présentation permet de résumer des différences en les caricaturant… Je me suis demandé, en effet, si je ne suis pas « en retard d’une génération », moi qui n’ai découvert (ou accepté avec réticences de m’y inscrire) Facebook que sur le tard…

Sûr que je mets moins de temps aujourd’hui à suivre les dernières modes et développements technologiques… que je le faisais il y a 10 ans. Je n’ai pas l’intention de me convertir au Twitterisme.

Les réactions à l’article de Venkatesh Rao sont nombreuses et sérieuses… mais certaines sont plus de « ma génération » ! Comme dit Mark Gould « The difference between then and now is more a question of age than generation». Et une membre de la génération X, Mary Abraham, résume bien, ainsi, les enjeux :

The problem with this approach is that it under-rates KM and, perhaps, overestimates SM. In the conversations I’ve heard lately regarding social media, the KM folks have been working hard to find points of intersection and common interest with social media. They are treating this as an evolution rather than a revolution. Some have even gone so far as to say that social media is just the new marketing spin for KM. That assertion is likely to send Millenials running for the Maalox, but it appears that KM isn’t ready to be declared dead quite yet. Rather, it’s trying to transform itself from a purely archival discipline to a more dynamic and informal approach that puts people in direct touch with each other, without the obvious intermediation of a knowledge manager. [Above and Beyond KM]

en complément d’info : social media et capital social;

le privé dans la santé

Il y a un an, le 10 novembre 2007, trois directeurs de santé publique publiaient « Le privé dans la santé : un enjeu de santé publique«  en réponse à la question posée par le comité Castonguay «Quel est le message que « la santé publique » désire nous transmettre». En février dernier, les DSP publiaient un résumé de 4 pages du point de vue déposé auprès du Groupe de travail sur le financement de la santé et des services sociaux présidé par Claude Castonguay.

Lundi soir dernier, en reprenant presque le même titre « Le privé dans la santé : les discours et les faits« , un aréopage de trente-cinq experts dirigé par François Béland et al. lançait une brique de plus de 450 pages dans le débat. Le contexte électoral sera-t-il favorable à une révision des conclusions du rapport Castonguay ? C’est bien de cela qu’il s’agit… S’il n’y a pas de débat durant cette campagne et que le gouvernement Libéral se trouve réélu, même en minorité, il se sentira justifié de mettre en oeuvre les principales conclusions du rapport En avoir pour notre argent. Et ça sera pas beau…

Je ne trouve pas de résumé de ce livre sur le site des Presses de l’Université de Montréal… et sur Amazon, le livre est attribué à Lionel Robert (!) sans image ni résumé. Je cherche et si je ne trouve pas je « scannerai » la table des matières : vous verrez la mine d’or ! (correction : j’ai trouvé la table des matières et la liste des auteurs dans le Santé Pop du 5 novembre).

la petite histoire

J’ai refait la « petite histoire » de mes 10 années en tant que webmestre du (des) site du RQIIAC… pendant lesquelles j’ai dû installer une vingtaine de systèmes de discussion-forum-wiki… Je n’ai pas terminé mais ça m’a fait quelque chose de passer à travers les images d’archives conservées sur Internet Archives.

J’ai inscrit les liens dans cette page, mais aussi j’ai sauvegardé les écrans car je compte visiter ces anciens sites lors d’une présentation et la connexion est tellement lente vers les archives (ils doivent utiliser des ordinateurs aussi vieux que leurs archives !) et je ne veux pas avoir à attendre chaque fois.

Les archives d’Internet, en plus des archives de la liste de discussion (4000 messages depuis 2001) et celles de mon blog (2000 billets depuis 2002)… ça me donne un matériel intéressant. En fait c’est à donner le tournis !