Dans le cadre des propositions de projets visant à relancer l’économie en crise, toutes les villes ont ressorti leurs tiroirs les projets vieux et moins vieux… 1144 projets d’infrastructures, proposés par la Fédération canadienne des municipalités.
Totalisant 212 496 emplois, au coût de 18 G$. 87 500$ par emploi créé.
Traitement des eaux-usées, des pavés usés, des édifices usés… Sont-ce là les seules infrastructures dont nous ayons besoin ? Nous aurons besoins de plus que des pelles. Naturellement, on ne se surprendra pas que les villes proposent des projets liés à leurs missions : parcs, voies publiques… Mais le développement de places en garderie, de services aux aînés, la formation de techniciens dans des domaines en manque crucial… ce n’est pas ce qu’on entend habituellement par des « infrastructures » mais c’en sont vraiment pour les sociétés d’aujourd’hui. Il y a quelques années, dans la foulée des débats entourant la marche Du pain et des roses et le sommet sur l’économie et l’emploi (et l’économie sociale) le mouvement des femmes au Québec n’avait-il pas mis de l’avant le concept d’infrastructures sociales ?