Je n’ai appris que récemment l’existence de ce mot… Bokeh, ce qui signifie (en allemand en japonais)… flou artistique. Ce qu’on voit en arrière plan, ou dans les zones hors foyer d’une photo dont la profondeur de champ est limitée… Un phénomène accentué lorsqu’on utilise une lentille avec une grande ouverture (par exemple la Planar 85mm à f/1,4 – voir l’exemple de bokeh donné sur le site de Carl-Zeiss ).
À l’inverse d’un « beau flou » à grande ouverture, cette lentille peut parfois donner trop de détails, comme le met en évidence ce petit reportage de JMS, comparant la même prise de vue à 5 ouvertures différentes.
La photo de Mathis, ci-haut, fut prise à une ouverture f/2,8 avec une sensibilité de 200 ISO. Cliquer sur la photo pour la voir en plus grand. Ici pour la voir en très grand (4256 X 2800px – 4,3 Mo). La mise au point manuelle des lentilles CZ ne facilite pas les prises de sujets en mouvement ! Ici, avec une ouverture à f/2, la mise au point semble juste sur la silhouette… En fait elle est plutôt juste au delà de la ligne de silhouette. Celle-ci, à ouverture f/1,4 montre la profondeur de champ la plus mince… On remarquera un effet de diffraction de la lumière devant la lèvre.
Autres liens utiles sur le bokeh et la profondeur de champ : toothwalker, groupe Flikr:Bokeh; un calculateur de profondeur de champ en ligne.
De manière incidente… cette page sur les lentilles d’intérêt pour le D700.