techno-follies

Je viens de recevoir mon compte Googlewave, alors que je me familiarise encore avec les fonctions du Feedly… (une mise en page dynamique des extrans de l’agrégateur de fils RSS Google Reader). Et dans l’interface de Feedly, il y a cet ensemble de boutons qui permettent de publier ailleurs, sur Twitter, par courriel, sur un compte Del.icio.us, Facebook ou  encore Posterous, Evernote, Diigo, Instapaper ou Ping… Au moins 4 de ces systèmes de communication m’étaient inconnus !

Je me fais vieux !icones-sociauxVous avez un compte GoogleWave ? Vous en voulez un ? Il me reste quelques invitations…

pédagogie et société

« [L]es bonzes de l’évaluation du MELS ont vaincu les “trippeux” de pédagogie », dixit Martin Bélanger.

François Dubet, par ailleurs, dit : Il faut maintenant déscolariser la société. Nous vivons dans une société qui a mis trop de charges sur l’école. Il se produit un emballement, inutile et vain, de la demande scolaire. Cité par Stéphanie Demers.

Ces deux citations sont reprises d’un ensemble recueilli par Jean Trudeau, sur son Bloguevision, où comme à son habitude il fait le tour d’une question en assemblant plusieurs sources.

Ce qui me rappelle que François Dubet, auteur de plusieurs ouvrages sur l’école et le monde scolaire, a aussi publié en 1994 une Sociologie de l’expérience… petit bouquin que j’ai fait venir (il n’était plus disponible nulle part) sans l’avoir encore lu. Bon, je ne réussi pas à mettre la main dessus, mais cette revue critique de Maurice Tardif, de l’Université Laval est fort bien faite. 12 pages plutôt que 272 ! Un résumé qui me convainc de l’intérêt du livre de Dubet.

simulations du cerveau

144 teraoctets de mémoire, 147 000 processeurs… les ensembles de connexions prétendant simuler la complexité neuronale deviennent géants ! Mais ils ne sont pas plus convaincants. Comme le dit Lehrer:

the talents of our mind are inseparable from the evolved quirks of its machinery, which suggests that simply crossing some arbitrary computational threshold – such as simulating 1.6 billion ersatz « neurons » – doesn’t mean very much if those simulations aren’t rooted in biological reality. A neuron isn’t just another electrical switch; our cells are much more interesting than that. (…) [w]e sometimes forget that the « mind is like a computer » metaphor is only a metaphor. The mind is really just a piece of meat.

La simulation du cerveau par un ordinateur me semble aussi improbable que la simulation de la vie : les seules choses qu’on réussit à simuler sont des caricatures de vie (ou de fonctionnement neuronal) parce que la « programmation » de la vie (et du cerveau) ont été faites par un horloger aveugle.

quelle crise ?

Oui, effectivement les marchands d’automobiles sont en peine… mais l’industrie de la construction est en ébullition.

>>>tiens. ça me rappelle La muse ment et l’amant peine

J’ai eu, moi aussi, l’impression (il y a un an de cela) qu’on allait, enfin, changer des choses importantes. Qu’on allait saisir cette opportunité trop « belle » pour la laisser passer (Il ne faut jamais laisser passer une bonne crise, dixit le chef de cabinet d’Obama). Après tout, il y avait un nouveau président américain avec un potentiel d’action inégalé. Mais à force de ménager la chèvre et le chou, d’avoir à l’oeil le prochain rendez-vous électoral (aux deux ans aux États-Unis) ou la prochaine partielle (importante pour les gouvernements minoritaires), l’occasion du changement s’éloigne peu à peu. L’espoir s’est déjà étiolé et la confiance redevient méfiance traditionnelle à l’endroit des décideurs et autres amuseurs…

Comme disait l’autre : y’en aura pas de facile. Alors autant se donner quelques outils, quelques arguments… Ici, L’urgence d’agir, l’importance du moment, soit l’avant-propos du recueil intitulé Imaginer l’après-crise. Une publication sous la direction de Jean-François Lisée et Éric Montpetit (ici la Table des matières) avec, entre autres, une contribution de Paul Bernard (De nouvelles idées pour la gauche) qui aborde ces thèmes :

  • Des riches de plus en plus puissants
  • Un champ de possibles ?
  • Égalité des chances, version suédoise
  • Une marge de manœuvre pour le Québec ?
  • Distribuer la richesse pour la créer
  • Développer le potentiel des individus par l’investissement social
  • La flexicurité à la rescousse
  • Pour une fiscalité redistributive efficace
  • L’approche des parcours de vie

et parmi les autres contributeurs : Pascale Dufour (La victoire des altermondialistes ?), Gilles Dostaler (Crise et sortie de crise : de Keynes au Keynésianisme), Lionel Jospin (Les premières leçons de la crise) et plusieurs autres… Extrait tiré du résumé : La crise du capitalisme financier, puis du capitalisme tout entier entamée en 2008 se superpose à la crise écologique latente, celle d’une marche à peine freinée vers un réchauffement irréversible de la planète qui causera de nombreux bouleversements. Les décisions qu’auront à prendre au cours des cinq prochaines années les peuples et leurs décideurs sont donc plus lourdes de conséquences que celles qui attendaient leurs prédécesseurs, après la crise de 1929.

Ici, je ne suis pas sûr d’apprécier le juste poids de l’expression : les décisions de l’après-crise de 1929 n’ont-elles pas conduit à la seconde guerre mondiale ? Je le crois aussi, que les conséquences écologiques, économiques et politiques de notre actuelle relative inaction seront sans doute de cette ampleur, sinon pires. Mais juste après avoir vu quelques épisodes de la série Apocalypse, c’est difficile à imaginer. Imaginer l’après-crise. Je suis pas sûr que c’est ce type d’imagination que les auteurs avaient en tête. Mais d’autres l’ont déjà eu. Et je ne parle pas du navet (réputé) de 2012.

rouler sans pétrole

Un petit vidéo d’entrevue avec l’auteur d’un livre récent : Rouler sans pétrole, réalisé par le blogue OIKOS. Intéressant, j’aime bien la référence à la solution des (nouveaux) monorails, dont je ne savais pas qu’ils s’appuyaient sur les travaux du Dr Couture (inventeur du moteur-roue).

si on le sait, pourquoi on le fait pas ?

The Secret to Good Health – Listen to the Data | Brain Blogger: « A recent study proved what we all already know… that healthy living really does improve long-term health. A lot. The US-based study found that not smoking, maintaining a healthy weight (BMI <30), exercising regularly (3.5 hours/week) and eating a balanced diet (high in fruits, vegetables, and whole grains, low in meat) reduced the risk of developing chronic disease by nearly 80% over the course of the study. 80%! Just imagined if a new drug promised an 80% reduction in chronic diseases — it would be a wonder drug! People would be beating a path to their primary care providers, demanding a prescription. Shareholders in the manufacturers would never have to work again! » (Via Brain Blogger.)

Ce commentaire sur une étude allemande publiée dans la revue Archives of Internal Medecine vient renforcer ce qu’on sait : les bonnes habitudes de vie sont payantes. Mais pourquoi est-ce si difficile de mettre en pratique de telles habitudes ? Oui, les fruits coûtent plus cher que la « junk »… la télé est plus attirante (ou facile) que la marche… ou encore le déplacement en automobile est parfois obligatoire, selon l’endroit où l’on vit et celui où l’on travaille…

Mais il y a aussi, je crois, une dimension sous-jacente : pour vivre plus longtemps il faut apprécier la vie… au point d’en vouloir plus ! Combien de fois ai-je entendu un fumeur dire en allumant une cigarette « Un autre clou de cercueil ». Une blague, avec un fond de sérieux…

blagues de sciences

Des blagues pour scientifiques, mais aussi pour tout le monde… Un virus entre dans un bar… le barman lui dit : On ne sert pas les virus ici. Le virus prend sa place et dit : Maintenant, oui !
Et quelques autres comme ça ! En anglais, malheureusement…

Une référence du blogue Effect Measure sur Scienceblogs.

guerre du Web

Un (court) article très intéressant de la part d’une personnalité du monde Internet : Tim O’Reilly. The War for the Web. C’est la traduction proposée par Framablog qui me l’a fait connaître. Cette question (l’interopérabilité) qui fut à l’origine du Web et de son succès (avant le Web il était très très difficile de faire se parler les ordinateurs) m’est revenue à l’esprit récemment quand j’ai voulu me « mettre à jour » sur ma page Facebook. J’ai dû chercher un module me permettant de publier en même temps sur ce carnet et sur Facebook. J’ai trouvé, mais ce n’est pas encore la fluidité que j’imaginais… En fait, en essayant de publier ce billet sur les deux plate-formes, je me rend compte que ce qui fonctionnait il y a quelques jours, ne fonctionne plus maintenant… Et ce n’est pas de ce côté-ci que j’ai changé les choses…