Hé oui, j’ai entendu cette expression (une information privilégière) à deux reprises dans une conversation récemment ! La première fois, j’ai été tellement surpris que je n’étais pas sûr d’avoir bien entendu. Un peu plus tard dans la conversation la personne a répété l’expression, mais rendu là je désespérais tellement de tout ce que j’avais entendu de syntaxe et de grammaire charcutées, dans la bouche d’une professionnelle (!), que je n’ai pas osé la reprendre. Ce qui est d’autant malheureux que la « relative » position de pouvoir occupée par la dite personne lui donnait parfois une assurance dans l’interaction qui jurait, pour dire le moins, avec sa piètre connaissance de la langue.
Faut croire que le pouvoir n’a pas grand chose à voir avec les connaissances linguistiques… dans certains milieux. Je me fais vieux, je crois. De tels accrocs à notre langue commune me font mal à la peau !