logiciels libres pour artisans et autonomes

Une suite (un pack, comme disent les Français !) de logiciels libres, en français, pour l’artisan, l’auto-entrepreneur… Chacun de ces ensembles est disponible pour Windows, Linux ou Mac.

Le Pack-créateur, où l’on trouve une description des différents logiciels et des guides de démarrage pour chacun d’eux :

  • Tercompta, logiciel simple de comptabilité
  • Lundi matin Buiseness, installé sur un serveur internet, cette suite permet la gestion complète d’une entreprise à partir de n’importe quel poste de travail
  • Dolibarr, progiciel de gestion intégré

En plus des bien connus OpenOffice (suite bureautique), Firefox (navigateur Web) et Thunderbird (courriel et agenda).

enjeux de l’animation

Arrivé, un peu par hasard, sur le site du 4e colloque international sur l’animation, dont le thème était « La créativité : enjeux organisationnels, identitaires et citoyens » qui s’est tenu l’an dernier (octobre) à Montréal. J’ai jeté un coup d’œil sur les vidéos des conférences, et trouvé celle de Jocelyne Lamoureux, professeure en sociologie à l’UQAM, particulièrement intéressante. Bon, les autres de cette plénière étant produites dans la langue originale (la traduction simultanée n’ayant pas été transférée sur la bande vidéo) des conférenciers… c’était la seule en français dans ce panel ! Mais la qualité de sa réflexion m’a semblé mériter ce petit découpage (où j’ai extrait ses interventions du 90 minutes que durait la session… sauf une demi minute, à la 41 ième, que je n’ai jamais pu obtenir du serveur !). Voici donc, sur le thème des enjeux de l’animation aujourd’hui…

Notez qu’à la fin, les dernirèes 4-5 muinutes, il s’agit d’une réponse à une intervention de la salle.

CDJ – Amérique-Latine d’accès libre

La revue Community Development Journal publiait récemment un numéro spécial sur le développement en Amérique latine. Les textes de ce numéro intitulé Learning from Latin America – Organizing for Social Transformations sont encore accessibles gratuitement jusqu’au 30 septembre, en anglais.

Pour ceux qui veulent pratiquer leur espagnol, ils sont aussi accessibles dans cette langue à cette adresse.

À noter que vous pouvez lire ici un résumé en français de l’ensemble des articles du volume 45 (quatre numéros).

Attention, si vous vous rendez sur la page d’accueil de la revue, les annonces claironnant un accès gratuit jusqu’au 30 septembre ne fonctionnent pas… j’ai dû échanger avec les éditeurs à plusieurs reprises avant d’obtenir les bons liens !

toxicité à Montréal

Un groupe d’étudiants en géographie de l’Université Concordia  ont compilé des données de sources diverses pour tracer des cartes des problèmes environnementaux pour l’île de Montréal.

Ci-contre deux cartes représentant des mesures différentes de toxicité des sols. Disponibles en format Google Earth ( fichier KMZ), EPS, Excel et en format géomatique GIS, les cartes sont accessibles dans la partie « database » du site mappingworkshop.wordpress.com. On indique bien sur les cartes qu’il faut les utiliser avec prudence, les données ayant été agrégées, mais pour ceux qui connaissent le terrain local, cela vous permettra d’identifier les sources… ou encore de vous poser des questions ! [une référence de Collectif Quartier]

gérer le risque : le vrai et l’imaginaire

Le dernier numéro de la revue Télescope porte sur La gestion des risques (pdf – 233 pages).

On peut aussi charger les articles un à un à partir de la page du numéro actuel (mais qui ne sera celle de ce numéro que jusqu’à la sortie du prochain) ou encore en cliquant sur le lien du volume 16 numéro 2, dans la liste des publications.

Pandémie, tremblement de terre, terrorisme… quand on entend risque, on pense à ces évènements extraordinaires qui obligent les sociétés et les organisations à prendre des mesures spéciales, à mobiliser ressorts, ressources et créativité dans des contextes hors du commun ou pour atteindre des objectifs ponctuels, conjoncturels… Mais le risque n’est pas toujours équivalent à l’irruption de l’imprévisible comme le souligne Roux-Dufort : il est souvent le résultat de négligences soutenues, d’ignorances persistantes…

La gestion du risque n’est pas qu’un discours scientifique : c’est un enjeu politique (H1N1 en France); un discours idéologique porté par ceux qui sont parfois à l’origine des risques…

(1) l’analyse des risques est une activité sociale plutôt que scientifique; (2) l’analyse des risques ne guide pas les prises de décision pour qu’elles reflètent les risques, mais sert plutôt à justifier des décisions déjà prises par les élites; (3) les organisations qui emploient des experts de l’analyse des risques et qui déterminent les paramètres de cette analyse sont souvent impliquées dans la production de ces risques, elles ont tendance à se montrer intrinsèquement incapables de prendre en compte le potentiel de cas graves et participent parfois activement à la suppression de ces connaissances; [L’analyse des risques et leur dimensions sociales – K. Tierney]

http://www.enap.ca/OBSERVATOIRE/docs/Telescope/Volumes16/Telv16n2_gilbert-bourdeaux-raphael.pdf

consommation collaborative

La parution de ce petit bouquin, What’s Mine Is YOurs, donne à Hubert Guillaud le prétexte d’un article fouillé sur La montée de la consommation collaborative.

Comme d’habitude, les liens et ressources citées sont nombreuses et pertinentes. Mais, permettez moi un brin de chauvinisme… pourquoi pas de lien vers l’expérience de Communauto ? Une formule qui existe pourtant depuis 15 ans au Québec et qui a lancé dernièrement plusieurs initiatives : les duos Auto + Bus ou Auto + Train… ou encore le PEP, prêt entre personnes…  On peut comprendre que le Bixi soit encore nouveau et peu connu outre Atlantique… bien que la carrière internationale de ce vélo partagé soit déjà bien lancée, avec sa reprise à Londres et dans quelques villes américaines !

Quoi qu’il en soit, l’article de Guillaud est à lire. De l’échange de maisons, au partage des voitures, en passant par les systèmes d’annonces-localisées… Ça semble tellement riche qu’on se prend à espérer !

déterminants sociaux, inégalités : publications diverses

Tackling the wider social determinants of health and health inequalities: evidence from systematic reviews. (pdf – 8pages)

Combating poverty and social exclusion. (pdf – 120 pages) L’ouvrage «Combating poverty and social exclusion: A statistical portrait of the European Union 2010» présente un large éventail de concepts statistiques et d’indicateurs tirés des statistiques sociales. Il brosse un tableau de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans les 27 États membres et fournit (dans la mesure du possible) des informations sur les pays candidats et les pays membres de l’AELE. Des codes de données sont indiqués dans la source mentionnée sous chaque tableau ou graphique pour permettre au lecteur d’avoir aisément accès à des ensembles de données plus complets ou aux dernières données disponibles sur le site internet d’Eurostat.

Trois avis scientifiques de l’INSPQ portant sur le programme Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) :

  1. sur le choix d’un outil de mesure du développement des enfants de 0 à 5 ans; (pdf 59 pages + annexes)
  2. sur l’efficacité des interventions de type SIPPE, en fonction de différentes clientèles; (pdf 107 pages + annexes)
  3. sur la rétention des clientèles du programme SIPPE (pdf 49 pages + annexes)

[À propos de ces trois avis, voir aussi https://www.gillesenvrac.ca/carnet/2011/01/meta-analyses/]


Indicateurs de bien-être, une étude australienne – Economics of Equality (.DOC – 40 pages)

Ce rapport corrobore les conclusions d’autres chercheurs, à savoir que le succès économique des populations n’est pas uniquement associé aux indicateurs financiers ou économiques (par exemple, le PIB par habitant), mais aussi à des valeurs plus fondamentales telles que le bonheur, la liberté et l’égalité.

Le numéro annuel de la revue Recherches Innovations, du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (PDF – 44 pages) – des articles d’intérêt sur la lutte à la pauvreté, les recherches urbaines, les chercheurs pour la collectivité…

Les relations sociales : un impact sur la santé aussi important que le tabac ! « [T]he degree of mortality risk associated with lack of social relationships is similar to that which exists for more widely publicized risk factors, such as smoking.» [PLoS – medecine]

Les services publics en Europe : 30,1% de la main-d’œuvre, 64 millions de personnes dans l’Europe des 27. Un rapport comparatif : Public Services in the European Union and in the 27 Member States (pdf – 494 pages)

Ces différentes sources sont tirées des bulletins de veille suivants : le Bulletin des politiques publiques de santé de l’INSPQ, le Bulletin Santé Pop du Réseau de recherche sur la santé des populations du Québec, et Observgo, de l’Observatoire de l’administration publique

la rentrée numérique

Le quart des livres de la rentrée française sont disponibles en format numérique. Une forte hausse depuis un an (5-6 % l’an dernier). Sur les 700 romans publiés à l’occasion de la rentrée littéraire 2010, entre 20 et 25% d’entre eux sont disponibles en numérique. L’an dernier, cette fourchette ne dépassait pas 5 à 7%. [Le magazine littéraire]

Une augmentation de l’offre qui n’a pas encore répondu aux questions et critiques concernant les droits (DRM), les prix jugés encore trop élevés (après tout, il n’y a pas de marché de l’usager pour le eBook)…  Ici, les romans de Gallimard en version électronique sont offerts au même prix (ou même plus chers) que la version papier !

Cette répartition du prix d’un livre, faite pour la France mais sans doute pas très loin de la situation au Québec, permet de cibler les portions du prix qui pourraient être, éventuellement, amputées ou réduites… Mais, et c’est l’argument des éditeurs et gros joueurs : si la mise à disponibilité en format numérique s’accompagne de la perte d’une partie des ventes papier (ce qui devrait être le cas, normalement !) le travail de l’éditeur ou de l’auteur n’en sont pas pour autant diminués ! Écrire un livre (et le rendre lisible, par un travail d’édition) ne demande pas moins d’efforts si on prévoit diffuser le produit en format électronique.

Et cela ne compte pas l’effet pervers de certaines politiques, telle la montée de la taxe d’un taux de 5,5% à près de 20% pour les eBook français !!  Autrement dit, dans le cas français, une bonne part des économies potentielles s’envolent en hausse de taxes ! Continuer la lecture de « la rentrée numérique »