Un document, une brique devrais-je dire, résultat d’un effort Franco-Québécois. Une cinquantaine d’auteurs, près de 400 pages qui se veulent utiles aux professionnels aux prises avec les inégalités de santé… Réduire les inégalités sociales en santé, publié par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (France) sous la direction de Louise Potvin, Marie-José Moquet et Catherine M. Jones.
Je voulais revenir sur cette publication récente de la santé publique de Montréal à propos de l’accessibilité des parcs à Montréal. Je voulais comprendre d’où venait plus précisément cette « norme » de 800m de distance utilisée pour qualifier un parc d’accessible. J’ai retrouvé le texte duquel on a tiré cette « norme »: Neighborhood Road Environments and Physical Activity Among Yought : The CLAN Study. C’est étrange que le document de la santé publique de Montréal réfère à cette recherche en présentant la longueur choisie de 800 mètres ( La mesure de distance qui a été retenue est une mesure de distance euclidienne, c’est-à-dire une distance à vol d’oiseau représentant le trajet le plus court entre le parc comprenant des installations sportives et le lieu de résidence. Basée sur la littérature scientifique, la longueur choisie est de 800 mètres*[ici la note #29 vers le document de référence]). À noter qu’une distance de 800 mètres à vol d’oiseau signifie pratiquement toujours une distance plus longue lorsqu’on suit le quadrilatère des routes. Pourtant, l’étude de référence ne portait pas sur l’effet de la distance sur les pratiques d’activités, mais plutôt sur les obstacles et particularités rencontrées sur le chemin menant aux parcs (nombre de feux de circulation, dos d’âne… ce qu’ils nomment le « road environment »). En fait, et je cite le document ayant servi à justifier le 800m « [I]t is important to note that this study focused only on objective features of the road environment and did not examine other objective measures which may also influence MVPA and walking trips, such as the proximity of shops, parks, and recreational facilities » – page 541. Continuer la lecture de « accessibilité des parcs »
Libre comme datalibre.ca, où j’ai trouvé cette Soumission au Comité permanent d’accès à l’information du parlement fédéral. Un document qui vaut non seulement pour sa promotion argumentée d’un « gouvernement transparent » mais aussi pour la liste impressionnante des sites et ressources cités. J’y découvre ou redécouvre, notamment…
Ce n’est pas souvent que la liste du RQIIAC s’anime sur un sujet, comme le souligne Yves. La question lancée il y a deux jours en a amené plusieurs à décrire la situation de leur village… Certains exemples sont plus encourageants que d’autres… De l’école de Percé à celle de St-Joachim de Shefford, de celle de Sainte-Christine à celle de Grande-Entrée, de Saint-Camille, de Lac-Etchemin, de Kipawa, de Chutes-aux-Outardes… Il y a des villages qui se mobilisent, d’autres qui se désolent, se tirent dans le pied…
Comme le dit Francine, qui a lancé ce fil de discussion par sa demande, « lorsque que nous ne savons plus trop comment nous y prendre ou que nous doutons, nous pouvons toujours compter sur nos collègues O.C. éparpilléEs un peu partout au Québec. Et ça, c’est précieux et réconfortant… »
Toujours aussi captivant, ce Laville, réussissant un tour d’horizon historique en quelques pages, mettant en lumière les écueils de l’économie de marché tout comme du compromis social-démocrate (État social et économie de marché). L’émergence et la persistance de l’économie sociale, la spécificité de l’économie solidaire… l’importance de ces espaces publics de proximité où une démocratie délibérative permet une invention réciprocitaire moderne, où de nouvelles solidarités, de nouvelles conduites sociales peuvent voir le jour et fonder de manière durable une démocratie représentative renouvelée.
Comment, en effet, éviter que nos sociétés se polarisent entre des structures de plus en plus lointaines et gigantesques (ces sphères d’action régulées à travers l’argent et le pouvoir administratif — Habermas) et un monde privé moralement aseptisé, isolé… si ne s’ouvrent pas de nouveaux espaces publics générateurs de sens et de liens sociaux.
Comment évaluer les projets de développement économique communautaire ? Une revue de littérature américaine, qui peut donner des idées. Quels sont les « outputs » de tels projets ? Comment en mesurer l’efficience ?
Les dix textes de l’European Journal of Public Health. publiés en 2010, qui ont été les plus téléchargés durant l’année. La revue y donne un accès libre ! Bravo !
Comme à chaque fois que j’envoie un message à la liste du RQIIAC annonçant les billets du dernier mois je me permets de jeter un oeil sur les « stats » de ce carnet : quels sont les billets les plus lus, et les page référentes ou questions posées aux moteurs de recherche qui amènent les gens par ici.
Mais si je regarde les stats depuis août 2008, date la plus lointaine à laquelle semble pouvoir remonter mon gestionnaire, on compte 41 321 visites (excluant les miennes). Soient une moyenne de 44 visites par jour en 2008, puis 45 pour 2009-20010, et 50 visites par jours, depuis le début de l’année.
Quelles ont été les billets les plus visités, demandés ? Au cours des 3 derniers mois, les billets présentant plus de 50 visites sont ici en ordre décroissant. Le premier, avec 159 visites, est celui intitulé «déterminants de la santé : un cadre théorique». Si je remonte plus loin, en fait depuis le début de cette collecte statistique (août 2008), ce même article présentant de façon critique un document de la santé publique compte 354 visites, et se place au 6e rang, après les articles trouver une résidence pour aînés, qui pose une question qui semble populaire !, voter pour l’environnement, rédigé durant la dernière campagne électorale fédérale, les îlots de chaleur urbains, et la page introductrice à la section Photos de ce carnet. Certains articles « populaires » contiennent plutôt des informations génériques, sur l’auteur (A propos de Gilles) ou les outils utilisés pour produire ce carnet (Colophon, SlidePress & SlideShowPro, blogues et flux RSS). Quand je regarde cette liste des billets ayant eu au moins 50 visites au cours des 30 derniers mois, ça donne une image assez fidèle de l’intérêt suscité par ce carnet.
Incidemment, si je me fie au tableau de bord de WordPress, ceci est le 1000ième billet posté ici depuis le passage à cette plateforme (début 2005). Ce qui correspond à une moyenne de 3 billets par semaine… Un rythme qui s’est clairement ralenti ces derniers temps. Ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose, ni pour moi ni pour les lecteurs !
Bon, des chiffres, encore des chiffres. Ça me semblait tout simplement pertinent de prendre ce petit moment pour un retour statistique au passage de cette borne symbolique.