Councils will be obliged to consider how to improve walking and cycling when planning any new road schemes. – The Guardian
Les Gallois vont obliger les villes à planifier les transports actifs dans tout projet de développement routier. C’est bien, mais insuffisant. Il ne suffit pas que les gens voient des pistes cyclables à côté de chez eux, encore faut-il qu’ils les utilisent. Et là, il faut qu’il y ait coïncidence entre les objectifs de déplacement et la distance à parcourir. Les destinations sont-elles suffisamment rapprochées, perçues comme atteignables et désirables. Densité et diversité d’utilisation des sols et établissements… diversité de fonctions.
La diversité des populations, les particularités d’un quartier plus âgé, ou d’un autre avec beaucoup de jeunes adultes… devraient aussi influencer la modélisation des transports et du développement.
Ici, on planifie des quartiers verts, des nouveaux développements, mais j’ai l’impression que les enjeux plus globaux, plus ambitieux du développement régional, des projets concernant plusieurs arrondissements ne sont pas mis sur la table… ceux par lesquels la ville de demain sera dessinée. Comme si on amusait la galerie avec des petits projets locaux alors que les vrais enjeux sont discutés ailleurs… Vivement la discussion sur un nouveau plan d’aménagement urbain, qui embrasse vraiment les enjeux d’une augmentation substantielle de la densité et du transport actif inter-quartiers et avec le centre-ville. Il y a encore quelques voies de transport possibles hors de l’emprise automobile que nous pourrions exploiter, pour peu que ces États dans l’État que sont les compagnies ferroviaires et portuaires soient parties prenantes.