En plus des inévitables romans policiers ou noirs (les derniers Indridasson et Mankell, que j’ai déjà dévorés), j’ai fouillé pour trouver quelques livres dont j’avais amorcé ou reporté la lecture : L’histoire de Pi, de Yann Martel; Premier bilan après l’apocalypse, de Frédéric Beigbeder; et pourquoi pas de cher Harrison White, Identité et contrôle, qui mériterait encore un effort de lecture pour quelques chapitres de plus, les premiers lus l’été dernier ayant été plutôt inspirants, si je me souviens bien. J’ai l’impression que le langage énigmatique (faute d’un meilleur qualificatif) de cet auteur convient bien à la réflexion sur les changements en cours dans le réseau de la santé.
Je dois aussi passer à la librairie chercher deux De Gaujelac commandés il y a quelques semaines : Qui est « je » ? et La société malade de la gestion, ce dernier texte n’est pas jeune, mais la dernière édition comporte une nouvelle introduction qui vaut la peine, semble-t-il.
On m’a aussi suggéré, prêté même, Thinking, Fast and Slow de Daniel Kahneman. Jonah Lehrer en dit quelques mots dans un billet récent (Why smart people are stupid) de son blogue – Frontal Cortex – déménagé depuis peu sous les auspices du site The New Yorker. Tout ce qui peut permettre de restituer à sa juste mesure l’esprit rationnel… est bienvenu.