En terminant la lecture de Premières secousses, qui raconte « comme si vous y étiez », les mobilisations de masse au cours des dernières années en France pour s’opposer aux méga-bassines, s’opposer au tout béton… Aussi des réflexions sur les rapports entre une organisation « nationale » et des luttes locales, je me posais la question : est-il possible d’imaginer de tels mouvements, de telles actions collectives dans des quartiers ou des voisinages urbains ?
Peut-on imaginer pareil attachement au territoire, où certains sont prêts à risquer leur vie pour le défendre, le garder vivant… dans un quartier urbain ? Une banlieue dortoir ?
Dans nos villes et métropoles, les batailles pour préserver les friches et espaces verts ont été nombreuses et de plus en plus dures à l’encontre des plans d’aménagement qui les dévalorisent au rang de propriétés marchandes.
La réflexion et les connaissances accumulées sur les écosystèmes et bassins versants des ruisseaux qui traversaient et pourraient encore traverser nos quartiers… est impressionnante. Comment développer un véritable plan de bioremédiation de la région (Est de Montréal) sans inclure Montréal-Est et Anjou ? Mettre la pression sur les anciens propriétaires, les pétrolières, pour qu’elles portent le poids financier de cette remédiation.
C’est beau de voir les deux fanas d’écologie (Renard Frak et Anaïs Houde, dit « la magnifique ») nous décrire les actifs et potentiels des terrains protégés et à protéger autour de l’historique ruisseau Molson : La création du parc-nature, quelle est la vision ? (1h26)
Continuer la lecture de « Soulèvements de la terre, en ville ? »