Kevin Harris pointe vers trois documents publiés récemment, juste avant que la ministre du développement local (au Royaume-Uni) ne donne sa démission : Empowering communities to influence local decision making – A systematic review of the evidence ( 216 pages); Empowering communities to influence local decision making – Evidence-based lessons for policy makers and practitioners ( 40 pages); Communities Progress Report ( 24 pages).
Le même article de Kevin me fait connaître ce blogue sur la regénération urbaine qui m’amène vers cet autre sur le planning.
Un petit ange sur mon épaule me dit, malicieusement : Si autant de gestes étaient posés que de pages sont écrites sur ces questions de l’empowerment, de la mobilisation des communautés… beaucoup de problèmes seraient résolus.
Incidemment, j’ai commencé à lire le rapport du Sénat canadien sur les déterminants de la santé. Merci à Jacques pour la référence. On y trouve à l’annexe B (à compter de la page 229 du document complet) un rapport signé du Dr Trevor Hancock, bien connu pour son rôle à l’origine des Villes et villages en santé. De même à l’annexe A (concernant la santé des Autochtones), la partie concernant Une approche des maladies chroniques fondée sur les parcours de vie pourrait sans doute intéresser tous ceux qui interviennent auprès de populations appauvries et marginalisées…
De bons textes… si on fait abstraction de l’épineuse question des empiètements fédéraux sur les platebandes québécoises… Mais où sont les bonnes pratiques ? L’affiliation, pour ne pas dire l’inféodation des pratiques de santé publique en matière de développement local à celles de certaine fondation privée sont-elles des pratiques exemplaires ? Aptes à briser les silos et produire de véritables mobilisations intersectorielles sources d’empowerment ?