Le rapport de Statistique Canada sur l’ Enquête canadienne sur le don, le bénévolat et la participation, version 2007, vient d’être publié. Encore une fois (une enquête semblable était réalisée en 2004) les québécois se retrouvent les « derniers de classe » en matière de bénévolat (37%) avec une moyenne canadienne de 46%. Pour ce qui est des donateurs, le Québec se situe dans la moyenne : 84% de la population de 15 ans et plus ayant fait un don en 2007. Si la situation est restée assez semblable au Canada depuis 2004, passant de 45 à 46% pour ce qui est du taux de bénévoles, la croissance fut plus importante au Québec passant de 34 à 37%. Les taux de donateurs restant presque les mêmes (augmentant de 1% pour le Québec, diminuant de même proportion pour le canada).
Ça reste des statistiques… Je suis convaincu que, dans la réalité, plusieurs formes de bénévolat ne sont pas comptabilisées dans cette ‘enquête’ et qu’au moins un Québécois sur deux consacre une partie de son temps en ‘travail à blanc’. Je pense aux profs, par exemple, qui font très souvent du ‘temps supplémentaire’ non rémunéré…
Oui, c’est vrai. Mais cela (bénévolat des profs) est aussi vrai du côté anglophone… On pourrait en déduire que les anglos ont plus tendance à comptabiliser leurs bons gestes ??
Ce qui serait congruent avec le fait (statistique) que les anglocanadiens ont plus tendance à se déclarer des incapacités que les Québécois et francocanadiens… (voir la comparaison ). Congruent ? Avec une image d’eux-mêmes influencée par la culture protestante où l’autonomie et la prise en main est plus grande et le replis, repos sur les macro-institutions (Église, État) moins fort… que pour les cultures influencées par le catholicisme…
En contrepartie, dois-je ajouter, il me semble que les Québécois acceptent plus volontiers de payer, par l’impôt, pour leurs services publics…