La parution de ce petit bouquin, What’s Mine Is YOurs, donne à Hubert Guillaud le prétexte d’un article fouillé sur La montée de la consommation collaborative.
Comme d’habitude, les liens et ressources citées sont nombreuses et pertinentes. Mais, permettez moi un brin de chauvinisme… pourquoi pas de lien vers l’expérience de Communauto ? Une formule qui existe pourtant depuis 15 ans au Québec et qui a lancé dernièrement plusieurs initiatives : les duos Auto + Bus ou Auto + Train… ou encore le PEP, prêt entre personnes… On peut comprendre que le Bixi soit encore nouveau et peu connu outre Atlantique… bien que la carrière internationale de ce vélo partagé soit déjà bien lancée, avec sa reprise à Londres et dans quelques villes américaines !
Quoi qu’il en soit, l’article de Guillaud est à lire. De l’échange de maisons, au partage des voitures, en passant par les systèmes d’annonces-localisées… Ça semble tellement riche qu’on se prend à espérer !
Le bixi ne semble pas être dans la catégorie de consommation collaborative. C’est une société mixte (privée-public) qui loue des vélos. Ce n’est pas vraiment un système de partage. Les vélos n’appartiennent pas aux individus. Pour moi, le Bixi est comme le cinéma, on paye sa place pour aller voir un film.
Communauto pareil que le bixi, sauf… pour la dernière initiative qui permet à des particuliers de mettre leur voiture en partage.
Les expériences sont beaucoup trop nombreuses pour être toutes citées Gilles ! Je n’ai pas même parlé des AMAP françaises… Mais depuis l’autre côté de l’Atlantique, je ne connaissais pas Communauto. 😉
Alors, Hubert, je suis heureux de t’avoir fait connaître cette belle initiative !
Karl, tu as raison à propos de la propriété, dans le cas du Bixi. Pour ce qui est de Communauto, c’est une coopérative, si je ne m’abuse – et donc une propriété collective. Reste que, même pour le Bixi, ça me semble tout de même relever d’une forme de « consommation collaborative » en ce qu’on partage l’usage d’un véhicule qui, auparavant, ne pouvait qu’être individuel… L’avenir nous dira si la forme de propriété mixte du Bixi permettra de soutenir un développement à la hauteur des espoirs soulevés, ou si l’entreprise se repliera sur des circuits « payants » – un peu à la manière des circuits d’autobus interurbains : on attend toujours des stations à l’est du Stade olympique !