La réduction des écarts entre riches et pauvres en termes d’années de vie perdues a été importante au cours des 25 dernières années au Canada. La différence en années de vie perdues « attribuables à une cause traitable médicalement » a chuté de 60% pour les hommes et 78% pour les femmes… alors que la différence (l’écart) attribuable à des causes liés à la santé publique a augmenté de 1% pour les hommes et de 20% pour les femmes. L’article conclue qu’il y a donc un potentiel de développement du côté santé publique. [Journal of Epidemiology and Community Health] – tiré du Quotidien de Stat-Can.
Façon optimiste de voir les choses… On pourrait dire en regard des mêmes données que « l’effet de société » sur la santé a été délétère alors que le système de soins avait un impact positif. Ce qui devrait donner des arguments pour des investissements en prévention et promotion de la santé… s’il y avait une volonté politique, et une volonté collective : c’est pas que de la faute aux politiciens… Je n’ai pu lire que le résumé de l’article pour le moment. Si je mets la main sur l’article complet j’y reviendrai.