À moins que ce ne soit le matériel d’une nouvelle (l’auteur de ce blogue a déjà écrit une série de nouvelles « Les temps assassins ») mais l’impression est plutôt d’une personne qui a perdu les pédales… Jusqu’au 5 juin dernier, le blogue La Bibliothèque électronique du Québec faisait, comme son nom l’indique, dans le commentaire littéraire et l’accès aux romans classiques en ligne. Mais le 6 juin dernier, et sans arrêt depuis, un thème unique : le harcellement de l’auteur par les policiers; menaces de mort; employés du Métro ou des voisins qui complotent contre lui…
En attendant, étant donné le harcèlement policier dont je fais l’objet, l’actualité littéraire de ce blogue est interrompue momentanément. (6 juin)
Je vais me faire assassiner par la police, ou par quelqu’un d’autre, à l’instigation de la police, ce qui est exactement la même chose. — L’idée prévilégiée, c’est la simulation d’agression: une femme fait semblant d’être agressée afin que le policier puisse prétendre être légitimé d’intervenir. (8 juin)
Vendredi 18 juillet – à la sortie du marché de Sainte-Adèle, deux policiers en civil bien sûr appelés qui m’attendent à l’extérieur et complottent. Un plus tard, un bonhomme, probablement le directeur du service de police de l’endroit, genre vieux monsieur avec une face de pervers, qui arrive, il avait stationné son camion près de ma voiture… Fallait voir son regard! Un pervers, je vous dis… (20 juillet)
Samedi 18 août – au Marché Métro de Saint-Jérôme, bien sûr on a appelé la police. Survient le directeur de police, qui, hypocrite, met un couteau dans les mains d’une vieille folle, en l’incitant à venir m’agresser. (19 août)
Samedi, dans le stationnement du Maxi – un criss de policier hypocrite qui a oublié son uniforme: il a le visage tout retourné, plus rien d’humain, le genre bête féroce que l’on remarque à mille lieues à la ronde. (28 août)
Et ce ne sont que morceaux choisis ! Ça m’a vraiment l’air d’un état de crise… avec une certaine progression vers un ton plus agressif. Que fait-on dans ce temps là ?? On appelle le service de santé mentale première ligne ? Dans la région de St-Jérôme ??
P.S. Il semble que l’auteur ait retiré ses billets « particuliers » de son carnet bibliographique. Mais entre temps je découvre d’autres carnets ouverts un peu partout avec le même thème. Je ne suis pas le seul à m’inquiéter.
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