Les choses se précisent et plusieurs personnes se sont déjà inscrites à notre promenade Jane Jacobs du 6 mai sur la rue Adam. Des messages ont été envoyés aux différentes organisations et paroisses installées le long de cette rue dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Déjà la paroisse St-Nom-de-Jésus offre d’ouvrir ses portes pour que nous puissions y jeter un coup d’oeil en passant.
Qu’est-ce qu’une Promenade Jane Jacobs ? Une façon de faire valoir et mieux connaître le riche patrimoine architectural de Montréal, une façon de partager son savoir : il s’agit de conversations entre voisins et citoyens et non d’un cours donné par un spécialiste. Une façon de célébrer le printemps en marchant sa ville, pour en découvrir un nouveau coin, ou revoir des lieux remplis de souvenirs ou de promesses d’avenir…
J’ai été organisateur communautaire au CLSC Hochelaga-Maisonneuve de 1976 à 2012. Depuis 40 ans j’ai eu la chance de voir naître ou se transformer plusieurs des institutions et organisations qui sont logées le long de la rue Adam dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. J’ai répondu à l’invitation de 150 conversations en marche, en proposant cette promenade d’environ 2 Km.
Un parcours où se juxtaposent les œuvres et les installations du Dr Julien, celles de deux paroisses catholiques (Saint-Rédempteur et Saint-Nom-de-Jésus), et de nombreuses organisations communautaires dont plusieurs ont des racines plongées dans l’action de communautés religieuses (Carrefour familial Hochelaga, Resto Pop, CAP St-Barnabé). On soulignera au passage le presbytère qui fut le siège social du CLSC pendant 30 ans avant d’être converti en la Maison des ainés Hochelaga-Maisonneuve en 2003. Une mission d’habitation à but non lucratif avec services que la Maison souhaite poursuivre avec un autre projet de conversion qui est toujours en discussion : la belle église St-Clément, sise au coin de Viau et Adam.
Coopératives et OBNL d’habitation, projets de la SHDM, de l’OMH, et projets privés de condominium ont participé à la réhabilitation du patrimoine industriel dont témoignent les ensembles entourant et incluant l’ancienne usine Viau, coin Ontario et Viau. Poursuivant sur la rue Viau jusqu’à l’emprise de l’ancienne voie ferrée récemment transformée en voie piétonne et cyclable, nous bifurquerons à l’ouest pour rejoindre le Marché Maisonneuve, non sans un coup de chapeau au Garage à musique, une autre organisation de la fondation du Dr Julien, logé dans un édifice de style Art Déco.
Pour vous inscrire : c’est gratuit mais le nombre de place est limité à 15.
Ici une affichette (format Word à imprimer) qui reprend les informations essentielles.
Durée de la promenade : une heure et demi.
Heure de départ : 10h00 au parc Hochelaga, coin Lafontaine et Davidson (H1W 2W4)
Cette peinture de Edwin Holgate intitulée Ludivine, partie de l’exposition du Musée des beaux-arts de Montréal consacrée au Groupe de Beaver Hall, est une des plus connues et une des nombreuses à m’avoir impressionné.
Un beau moment pour oublier le mauvais temps.
Ici l’ombre projetée à gauche du sujet donne une troisième dimension palpable, une véritable extrusion : la jeune fille semblait sortir du mur. Un désespoir se lit sur les traits endeuillés de celle qui vient de perdre sa mère. Elle habitait Natashquan en 1930.
Efficacité, coûts et culpabilité (The Economist When less is more) du transport aérien – en cette période des vacances hivernales.
Avec un $CAN à son plus bas niveau (0,74$US) depuis 11 ans, il y a des gens qui y penseront deux fois… avant de s’envoler pour la Floride. À moins qu’ils n’aient déjà investi dans l’immobilier là-bas…
Pour les autres, il faudrait penser à autre chose, et d’abord raviver l’intérêt pour les destinations vacancières telles les Laurentides, notamment en permettant aux Montréalais de prendre le train vers le nord en fin de semaine. En effet, j’ai découvert il y a quelques années cette folie [Voir Erratum, plus bas] : on ne peut prendre à rebours les trains de banlieue, qui ne sont orientés que vers le transport des travailleurs vers la ville. Je ne peux monter vers St-Jérôme la fin de semaine…
Ne pourrait-on imaginer un « P’tit train du Nord » qui amènerait les skieurs et vacanciers vers St-Jérôme – ou encore un autre vers St-Bruno et St-Hilaire – les dimanche matin alors que maintenant il n’y a AUCUN service sur ces lignes ? Y-aurait-il une explication à ce trou béant dans l’offre de service ? Est-ce que la ville de Montréal a intérêt à ce que les citoyens de la Ville restent enfermés entre ses murs ? Pourtant le développement d’alternatives « nordiques » aux « vacances dans le Sud » profiterait à l’économie régionale dans son ensemble, tout en développant un profil moins carbonique d’usage des transports. Et puis, combien cela peut-il bien couter de faire rouler une locomotive et deux ou trois wagons ? Ne pourrait-on faire un « projet pilote ?
<Erratum – 25 décembre> Je suis heureux de reconnaitre avoir fait une erreur : il y a effectivement des trains de banlieue vers le Nord (St-Jérôme) la fin de semaine, seulement ils ne partent pas du centre-ville, mais bien de la station (gare) De la Concorde à Laval. Cool ! De toute façon, me rendre au centre-ville en métro ou à la station Concorde, c’est semblable. </>
Les projets des divers candidats et partis montréalais afin d’améliorer l’accessibilité du fleuve vont du plus humble au plus audacieux. Soit on est prêt à investir des milliards (7 G$) pour ériger une barrière de gratte-ciels sur les rives faisant face à la pointe de l’île Ste-Hélène en créant une Entrée maritime(entrevue de Richard Bergeron et d’autres autres candidats avec Patrice Roy, au téléjournal de Montréal le 10 octobre). Soit on met en valeur le parc Bellerive, ou des projets de plages à Pointe-aux-Trembles des projets (voir minute 4:35 de l’entrevue) qui étaient déjà dans les cahiers de l’administration précédente, ou qui pourraient faire parti de la gestion ordinaire des espaces verts de n’importe quelle administration.
Je ne suis pas contre les projets ambitieux de réappropriation des berges du Saint-Laurent, je me demande seulement pour qui travaille-t-on ? Que l’on construise du logement pour retenir une part des milliers de ménages qui quittent pour la banlieue chaque année, j’en suis. Mais un quartier fait de tours d’habitation convient-il vraiment à la clientèle de ces jeunes familles ? Si on avait une vision un peu moins pointée vers le centre-ville, le Vieux-Montréal, l’île Sainte-Hélène, on pourrait voir, entre autres, que le fleuve Saint-Laurent compte d’autres îles que la Sainte-Hélène, et qu’il y a même un Parc national des îles de Boucherville, un peu à l’est…
Ce parc ne devrait-il pas compter comme une destination de choix pour la randonnée pour les habitants de l’île de Montréal et les touristes qui la visitent ? Au moins autant que la montagne ou le jardin botanique ? Bon, peut-être pas autant, mais cette réserve de nature, lieu exceptionnel de randonnées pédestres et excursions aquatiques à quelques kilomètres du centre-ville, à cinq kilomètres seulement du jardin botanique et de l’Espace pour la vie… pourrait être beaucoup plus accessible, été comme hiver. Ce faisant nous pourrions « revitaliser » ou donner du sens aux nouveaux développements promis dans l’arrondissement : prolongement du boulevard de l’Assomption, aménagements pour faciliter le transport en provenance du port… Et si nous osions profiter de ces transformations nécessaires pour inclure, reconstruire une « coulée verte » sous la forme d’un nouveau chemin Olmsted allant du Jardin botanique jusqu’aux îles de Boucherville ?
On parle d’un téléphérique entre l’Entrée maritime et l’île Sainte-Hélène… Je pense qu’un pont piétonnier et cycliste donnant accès aux îles de Boucherville et au parc national serait aussi intéressant. Surtout si on l’inscrit dans un aménagement reliant cet ouvrage de génie civil à l’Espace pour la vie. Cela ne serait pas le seul chemin pour s’y rendre, évidemment. Mais cela contribuerait à construire une Ville qui se marche.
Une ville où l’on peut marcher sans toujours avoir l’automobile qui vous assaille, vous menace. C’est un privilège que de pouvoir traverser des quartiers en marchant ou à bicyclette sans avoir à traverser de rue ! On peut le faire dans les grands parcs (Mont-Royal, jardin botanique, Angrignon) mais aussi le long de la voie ferrée délimitant les quartiers Rosemont, Plateau, Outremont, Côte-des-neiges, Côte-Saint-Luc. Une voie pédestre et cyclable qui se réalisera enfin (voir mon animation de 2001), semble-t-il, sous l’impulsion du nouveau campus de l’Université de Montréal près de la gare de triage d’Outremont. [Dans Rêver Montréal, voir projet #31 Dino Bumbaru « Un réseau de promenades métropolitaines »; #48 Michel Archambeault « Découvrir sa ville en marchant : pourquoi pas ? ; #75 Hamelin et Yacouvakis « Pour un réseau piéton et vert »; et ? #68 Robert Lacroix « Une ville de savoir négligée » – où il parle du campus à Outremont et des aménagements – à moins que ça ne soit dans un autre projet – j’ai prêté ma copie du livre…]
S’il fallait attendre le développement d’un nouveau campus universitaire ou la construction milliardaire de tours riveraines pour se donner les moyens de marcher la ville… Nous devons préserver une partie des espaces industriels libérés par le déplacement des industries lourdes pour construire de l’habitation mais aussi pour l’usage de tous, pour la préservation d’un droit de passage, large comme un nouveau « chemin Olmsted » (chemin pour piétons et cyclistes faisant le tour de la montagne).
Grâce à la trame continue de l’espace industriel à l’est de la rue Viau, espace qui, au sud, rejoint par l’emprise de la voie ferrée les terrains en face du port, lui-même devant la pointe de l’île Charron, on peut imaginer un chemin pour piétons et cyclistes. Quelque chose de beau, qui grandira. Quelque chose pour les générations à venir qui ne reposerait pas d’abord sur le béton et l’acier, mais sur l’arboriculture et des aménagements en terre battue pour y marcher, y rouler, y skier.
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Je ne pouvais m’empêcher de partager avec vous le résultat, un peu fou, de mes réflexions et pérégrinations dans ces espaces qui me sont devenus intimes, après 36 ans de travail et 60 ans de vie à parcourir Longue-Pointe, Hochelaga-Maisonneuve et Mercier. Je suis un gars de l’Est. Me suis aventuré sur le Plateau durant quelques années alors que les loyers étaient encore abordables, pendant mes études à l’UQAM. Puis je suis revenu dans l’Est pour y travailler, en 1976 dans Hochelaga-Maisonneuve. Où j’ai habité, élevé mes enfants. Depuis quelques années j’habite Mercier-Ouest. Un quartier moins dense et plus tranquille que HoMa mais que j’ai plaisir à parcourir, à découvrir et à rêver.
P.S. 18 oct. : Un téléphérique plutôt qu’on pont pédestre ?
François Cardinal publiait hier une entrevue avec Enrique Peñalosa, ancien maire de Bogota. Son message : développer les SRB (services rapides par bus) est une solution à privilégier plutôt que le prolongement du métro, et même les tramways qui sont (re)devenus à la mode… C’est d’ailleurs ce que disait Cardinal dans une de ses contributions aux 101 idées pour Montréal, et c’est aussi ce que laisse entendre cet article tiré de The Atlantic Cities When It Comes to Streetcars and Economic Development, There’s So Much We Don’t Know. Je n’ai pas encore terminé la formulation de la 102e idée pour relancer Montréal, la mienne…
Dans ce contexte je me demande comment prendre cette annonce du gouvernement Marois à propos du prolongement du métro. À 300M$ du kilomètre, c’est une facture de 2G$ qu’on se prépare… Restera-t-il des sous pour les solutions plus immédiates et moins couteuses que sont les voies réservées pour bus rapides (SRB) ? Il semble que cette avenue soit reprise par tous les candidats à la mairie dans les réponses qu’ils donnent, ce lundi matin, à la question : Comment éliminer la congestion ? Quand à Mélanie Joly, elle en fait le premier de ses 5 engagements électoraux.
Montréal, parce que… Un beau petit texte d’Alain Saulnier sur la relation entre le Québec et Montréal, cette dernière vue comme capitale de la francophonie d’Amérique. Grande question s’il en est : comment le Québec peut-il s’affirmer comme nation si sa métropole, son coeur est divisé, multiple, lié par le sang et les langues aux quatre coins du continent, de la planète ? Publié sur le site de Microculture dans le cadre de Dix textes sur le rôle de la langue française pour le développement de Montréal, métropole culturelle. En plus de celui d’Alain Saulnier on retrouve parmi ces dix textes ceux de Catherine Pogonat, Josh Reed, et d’autres encore qui soulignent l’importance de la multiplicité culturelle de Montréal : des manières polyphoniques d’être francophone ! (voir aussi cet autre recueil emblématique : 18 tendances pour le développement culturel local à Montréal)
Je ne connaissais pas ce site Microculture, dont le slogan « pour parler culture quartier par quartier » en appelle aux quartiers comme expressions, incarnations de la culture (francophone ? montréalaise ?) d’aujourd’hui. On annonce la préparation d’un Guide : Culture Montréal travaille à l’élaboration du Guide de développement des quartiers culturels, un outil d’accompagnement pour les communautés désirant inclure les arts et la culture dans leurs objectifs de développement local. Pourtant on mélange aussitôt, dans la liste en colone de gauche, quartiers et arrondissements. On présente une liste des arrondissements et municipalités de Montréal, mais en incluant les anciennes municipalités, avant la fusion. C’est vrai que dans le Montréal post fusion, ces dernières ont le statut d’arrondissements. Alors que les anciens quartiers de Montréal, aux histoires plus vieilles et denses (intenses ?) que la plupart des villes de l’île, ont eux-mêmes été fusionnés au sein d’arrondissements dont l’arbitraire des découpages fut accentué par la toile disparate des 27 municipalités indépendantes de l’époque. L’objectif de Microculture serait mieux servi s’ils respectaient les appellations historiques des quartiers de Montréal, en plus des anciennes municipalités indépendantes.
Mais combien y a-t-il de quartiers à Montréal ? Au moins 29, suivant la Coalition montréalaise des Tables de quartier. Cette coalition ne semble pas avoir d’autre site web que sa page Facebook…:-( Difficile d’y trouver quoique ce soit. C’est sur le site de Collectif quartier que je retrouverai un document de promotion de 2010 qui donne, en dernière page, la liste des 29 tables de quartier (pdf). Incidemment, j’y trouve aussi cette Plate-forme de la coalition à propos de la fameuse ATI (pdf), approche territoriale intégrée.
Pour revenir à la culture des quartiers et au développement local par la culture, je vous suggère ce billet de Kevin sur the neighbourhoods blog à propos des chorales locales comme levier de développement communautaire. Il y pointe vers ce rapport d’évaluation d’initiatives en ce sens : The heroes inside, Building communities in community choirs (pdf).
Une pointe de 150 vues d’une page de ce carnet (îlots de chaleur urbains), hier seulement. Je me rends sur la page et c’est pour constater que le lien créé en 2009 vers l’outil cartographique de l’INSPQ sur les îlots de chaleur doit être corrigé ! J’en profite pour faire le tour de la nouvelle interface. Sous OS X (avec Chrome), la connexion avec Itinéraire de Google ne fonctionne pas. Mais les cartes de chaleurs semblent plus précises, même si pas subtiles. On est dans le rouge ou on ne l’est pas… Mais quand on ajoute la couche des îlots de fraicheur, ça donne un portrait déjà plus intéressant. Ici quelques saisies d’écran de portions de Montréal. En plus du centre-est de Montréal (ci-bas), on peut voir le sud-ouest, le nord, l’est et l’ouest. De quand datent ces données sur les chaleurs ?
Je n’ai pas réussi à trouver un seul paragraphe qui explique, introduise cet outil cartographique… sauf les liens qui se trouvent dans la page du PACC 2006-2012. Autrement dit – il ne semble pas y avoir de suite aux 3 appels de projets visant à combattre les îlots de chaleurs qui ont été réalisés durant ce plan d’action sur les changements climatiques. On prépare bien une conférence internationale à Québec en octobre prochain… où l’on parlera sans doute des beaux projets qu’on a financé durant ces 6 années. Mais c’est tout ? C’est fini la lutte aux changements climatiques dans nos villes asphaltées, surchauffées par la climatisation ? Mais peut-être qu’un projet lié trop étroitement à la mission de santé (financé par l’INSPQ) du gouvernement manquait d’ampleur et de moyens…
C’est maintenant, pendant ces chaleurs extrêmes, qu’on doit prendre la mesure de la qualité de nos aménagements… et de nos projets futurs.
J’aime croire que la marche, à bien des égards, se rapproche de la lecture de fictions.
Un article récent rapporte que des chercheurs de l’Université de Toronto ont fait lire chaque soir à un groupe d’étudiants un texte de fiction pendant qu’un autre groupe lisait un essai. Chez les sujets qui lisaient de la fiction, les chercheurs ont noté un confort de plus en plus grand avec le doute et l’ambiguïté. « Lire de la fiction, remarque l’auteur de l’article, permet de se familiariser avec différents styles de pensée, et ce, même si l’on réprouve ceux-ci. » La fiction nous fait partager le point de vue de personnages déprimants et antipathiques et nous plonge dans des idées que l’on aurait autrement jamais considérées. Elle ramollit nos certitudes et nous rappelle que d’autres vies sont possibles.
La pratique de la longue marche produit un effet semblable parce qu’elle force à traverser des espaces que l’on aurait autrement évités. Dans une traversée à pied de la région métropolitaine, le marcheur doit s’abandonner à ce qu’il voit. Si les lieux sont tristes, insignifiants ou sordides, il doit apprendre à contempler des lieux tristes, insignifiants ou sordides. S’il n’y a pas de grand spectacle qui s’offre à son regard, il doit se concentrer sur la flore de bord d’autoroute, sur l’ombre des pylônes dans les champs et sur la vie quotidienne dans les cours arrière. Son déplacement lent et continu lui permet de replacer chaque élément dans son contexte à la fois vaste et microscopique. Et plus il marche, plus il entre dans cet état de grâce où tout devient digne d’intérêt.
C’est exactement ça… et plus. Car lorsqu’on traverse la ville à pied, ou certaines parties de la ville où les piétons sont rares ou minoritaires — c’est à dire de grandes portions d’une agglomération comme Montréal — c’est comme pénétrer des territoires vierges ou partir à la conquête de nouveaux espaces.
C’est la troisième édition de Marcher la région. Tel que décrit dans cet article de SpacingMontréal, aujourd’hui les marcheurs de rendent de L’Assomption à Pointe-aux-Trembles; demain ils devraient traverser l’Île jusqu’au centre, pour atteindre, après-demain, le fameux quartier Dix30 sur la rive-sud.
« Entre le 21 juin et le 29 septembre 2013, le Jardin botanique de Montréal accueillera les Mosaïcultures Internationales. Ainsi, tous les membres [des Amis du Jardin botanique de Montréal] devront exceptionnellement s’être acquittés une seule fois d’un billet d’entrée valide pour les Mosaïcultures afin de conserver leur accès illimité au Jardin pour les cent jours que durera l’événement. » [les privilèges des membres]
Ainsi pour un « petit » 45$ de cotisation individuelle (30$ étudiant, 60$ famille) et 29,50$ de billet d’entrée aux Mosaïcultures… je pourrai continuer de fréquenter les jardins extérieurs (voir billet précédent). Je veux bien soutenir le jardin en devenant membre des Amis… et je peux concevoir que le Jardin trouve un intérêt (esthétique ?) financier dans l’organisation de ces expositions thématiques (chaque automne, il y a aussi les lanternes chinoises pendant les quelles l’accès est, là encore, limité). Est-ce que les Amis du Jardin ont leur mot à dire sur de telles décisions ? Jusqu’où peuvent-ils parler pour les « usagers montréalais » ? Ne sont-ce pas les élus municipaux des territoires aux alentours du Jardin qui devraient parler au nom de ces usagers — ou si l’évolution récente de cet Espace pour la vie a définitivement (ou risque de le faire) transformé notre jardin en une machine à produire des sous avec les touristes ??