accès gratuit

Ce n’est pas la première fois que j’en parle, mais c’est toujours intéressant : la maison d’édition Sage donne un accès gratuit à ses 520 revues en ligne, jusqu’au 31 octobre.

Il suffit de s’inscrire gratuitement. J’en ai profité à quelques reprises au cours des dernières années… Bon, ce sont des revues en anglais seulement… mais c’est mieux que rien !

Dans le passé ils donnaient surtout accès à des sous-ensembles de leurs publication. Là c’est la totale ! Je ne sais pas si j’aurai beaucoup de temps pour fureter parmi des centaines de revues (dont on donne, incidemment, aussi accès gratuitement aux archives). Je viens de m’abonner (accroc de l’information que je suis !) à la revue Science. À toutes les semaines, plus d’une centaine de pages (cette semaine il y en a 188) d’informations diverses. Je l’avoue, je n’en comprend pas la moitié ! Mais le petit quart que je comprend, je trouve ça stimulant. Et puis, c’est souvent comme ça que j’ai appris : en plongeant dans des eaux inconnues. Continuer la lecture de « accès gratuit »

accès libre à Oxford

Je ne sais si ça durera longtemps… mais j’ai pu obtenir tous les articles que j’ai voulus de ces revues, en format PDF, in extenso (pas seulement les « abstracts »). Publiées par les Presses de l’Université d’Oxford, il y a un certain nombre de ces revues qui offrent un accès libre (Open Access) à partie ou tous leurs articles. Mais pour le moment ça me semble tout tout !  Parmi les articles qu m’ont semblé intéressants : Continuer la lecture de « accès libre à Oxford »

la journée de l'accès libre (Open Access Day)

Aujourd’hui nous ne célébrons pas seulement la fin de la campagne électorale fédérale mais bien la première journée internationale de l’accès libre (Open Access Day).

Pour un accès libre à l’information, à la science. C’est aussi (et c’est la raison justifiant le choix de ce jour, je crois) le 5e anniversaire de PLOS, le Public Librairy of Science. Depuis 5 ans beaucoup de choses se sont passées sur le « front » de l’accès libre, en plus de la multiplication des revues libres soutenues par le PLOS : des facultés d’importantes Universités (Harvard, Stanford en 2008) ont adopté des politiques de publication ouverte (accessibles gratuitement) des travaux de leurs professeurs; en octobre 2003, il y a 5 ans, le MITOPENCOURSE ouvrait officiellement ses portes avec 500 cours…

Le DOAJ (répertoire des revues d’accès libre) recensait, en décembre dernier, 3000 revues scientifiques en Open Access. Les coûts d’abonnement aux revues scientifiques ont connu une augmentation vertigineuse.

Quelques titres intéressants : The Canadian Political Science Review, The Canadian Journal of Sociology, Advances in Social Work, Biomedcentral Public Health, Emerging Themes in Epidemiology, The First Monday, Pratiques et organisation des soins

Billet inspiré d’une petite annonce sur affordance.info

liens du lundi

Neuroanthropology : a collaborative weblog created to encourage exchanges among anthropology, philosophy, social theory, and the brain sciences. Parmi les billets d’intérêt : cerveau en 5 saveurs; après la géographie critique, les neurosciences critiques !

Géographie critique : une revue (ACME) et un recueil de textes en accès libre tous deux. Une présentation de ces initiatives critiques.

Social Reporter, un site animé par David Wilcox, l’auteur du site bien connu de Designing for Civil Society.

La démocratie participative, sous quelles conditions ? Une bonne introduction à ce livre de Loïc Blondiaux, sous-titré : Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative, 2008.

mémoire de l'eau

The memory of water a reality? | Science Blog: « Guest editor Professor Martin Chaplin of the Department of Applied Science at London South Bank University, remarks: ‘There is strong evidence concerning many ways in which the mechanism of this ‘memory’ may come about. There are also mechanisms by which such solutions may possess effects on biological systems which substantially differ from plain water.’ »(Via Scienceblog.)

Si ce que laisse entendre cet extrait de la présentation du dernier numéro de la revue Homeopathy, cité par le blog du magazine Science, est vrai… alors la restriction à l’accès des articles de cette revue prend tout son sens : c’est une aberration !L’homéopathie tente de gagner, d’asseoir sa crédibilité scientifique depuis… toujours, et une importante percée est faite dans l’atteinte cet objectif mais on la garde sous clé !

à qui appartiennent ces textes ?

Comment peut-on accepter, sous quelle logique biscornue, que des documents d’intérêt public (enfin il faut le supposer puisque c’est le public qui a payé pour la production de ces documents) ne soient publiés qu’en format PDF « barrés » : sans qu’on puisse en copier un seul mot.

Des exemples ? Je dois actuellement rassembler des informations (statistiques, chiffres et expériences) autour du thème de la santé mentale pour alimenter la réflexion de notre institution à propos des services que nous rendons et que nous devrions rendre dans ce domaine.

La problématique du suicide est importante au Québec, avec un taux des plus élevés au monde. Dans le quartier où je travaille, le taux de suicide (33 pour 100 000) est plus du double de celui du Québec . Je trouve une étude, sur le site de la Santé publique de Montéal: Vers une meilleure continuité de services pour les personnes suicidaires : évaluation d’implantation du protocole MARCO. Cent quarante-six pages d’information sur le phénomène, les moyens de le prévenir…

copier.jpgJ’aurais bien aimé pouvoir inclure quelques paragraphes et tableaux tirés de cette étude dans la synthèse à laquelle je travaille. Non. Pas possible. Même chose pour un autre document sur la santé mentale, produit par la même direction de la santé publique. En fait pour tous les documents de la série des portraits sociosanitaires réalisés pour chaque CSSS. Ce sont des documents supposés servir à l’orientation de l’action des CSSS… mais on ne peut en copier une ligne.

Même les universitaires ne sont pas aussi protecteurs de leurs publications : ils souhaitent habituellement que leurs idées circulent, que leurs papiers soient cités par d’autres. Cela ne semble pas être le cas de ces auteurs…

Ajout : (2007.04.11) Je crois que le titre de ce billet pourrait porter à confusion : je ne veux pas nier la responsabilité personnelle et professionnelle des auteurs de ces textes. Je ne veux même pas me prononcer sur la question des droits d’auteur, à partager (parfois) entre l’employeur et l’employé… Je voulais seulement lancer un cri au nom de ceux qui veulent utiliser ces textes… Un débat qui a conduit certains centres de recherche, notamment celui du LAREPPS, le CRISES à l’UQAM, le CRDC à l’UQO… à ne pas « barrer » leurs textes, au risque de voir des gens les plagier. L’argument de certains « protectionnistes » est qu’ils ne veulent pas que les gens les utilisent n’importe comment. Drôle. Vraiment.

l'accès libre : une condition

Call for Free Access to Research , BBC News More on what is becoming a pervasive trend, the call for free access to publicly funded research. « The eight UK research councils, which control most of the public funding, have proposed making free access a condition of getting grants. »  [OLDaily]

Huit conseils de recherche du Royaume-Uni, responsables de la plus grande part du financement de la recherche, envisagent de faire de l’accessibilité gratuite aux résultats de ces recherches une condition de financement. Enfin ! Le financement public devrait être conditionnel à l’accès du public aux résultats.

accès non-limité

Le L.A. Times a décidé de ne plus faire payer pour l’accès à certaines parties de son site. Bonne nouvelle. Même si la mort des sites à accès payant est sans doute prématurée (voir commentaire sur l’article) j’espère que des sites comme le Globe and Mail suivront la même tendance ! Et celui du Devoir… Une citation de Online Journalism Review News Blog. Dans le cas du Globe, j’ai été récemment freiné de citer un article, plus que cela, de participer à un appel à la pression lancé par un journaliste quand je me suis rendu compte que l’article en question, vers lequel il me fallait bien pointer pour citation, était « derrière le mur ». On pourrait dire en haut de la tour d’ivoire journalistique ?