bizarre de clôture

On a rénové récemment la structure de métal et de verre qui fait le charme de la station de métro Préfontaine. Il était temps car à chaque pluie ou chute de neige il pleuvait à l’intérieur de la station, de plus en plus.

Mais, bizarrement, on a construit une clôture du côté sud de la station, comme pour empêcher les gens de s’approcher de la structure. Il n’y en avait pas auparavant, comme on peut le voir ici. Il y avait, cependant, un genre de grillage qui empêchait de grimper sur le toit de verre.

Je ne sais si tel est l’objectif de l’actuelle clôture… dans la mesure où il n’y en a pas du côté de la rue Hochelaga, seulement du côté donnant sur le parc Préfontaine.

Mais le plus bizarre dans cette construction, c’est qu’elle est doublée, sur une dizaine de mètres. Comme si on l’avait construite en suivant un parcours, pour ensuite changer d’idée en laissant le premier parcours.

À moins que ce soit parce que l’entreprise avait trop de piquets (et de budget) ?

les vagues vertes de Copenhague

Imaginez que les feux de circulations soient synchronisés à 20 km heure pour faciliter la circulation des bicyclettes. C’est ce que font Copenhague (The Green Waves) et quelques autres villes.

Mais si les circuits utilisés ne sont pas éloignés des circuits automobiles, la pollution inhalée par les cyclistes est comparable à celle que les automobilistes subissent. C’est ce que démontre l’étude réalisée à Londre, London air pollution: which mode of transport has the highest exposure? – video.

À quelle quantité de pollution atmosphérique sont exposés différentes personnes utilisant des moyens de transport différents (automobile, autobus, bicyclette, à pied) ou des routes alternatives (pour les cyclistes et piétons) pour se rendre du point A au point B. Les usagers des moyens motorisés passent plus de temps dans un milieu plus exposé que les cyclistes. Autrement dit la carcasse de métal ne protège pas des polluants… et n’est pas plus rapide. Naturellement ce sont les parcours à bicyclette et à pied sur des circuits alternatifs et plus tranquilles (côté circulation) que les niveaux d’exposition sont les moins élevés mais les temps plus longs de déplacement. Mais prendre son temps pour se déplacer, ça peut faire du bien. À tout le monde !

Le cycliste (la ligne vert foncé) sur la voie directe a atteint (beaucoup) plus rapidement sa destination que les usagers de l’automobile et de l’autobus, avec un niveau d’exposition comparable au piéton et au cycliste ayant emprunté le circuit plus tranquille.

accès au jardin – 2

« Entre le 21 juin et le 29 septembre 2013, le Jardin botanique de Montréal accueillera les Mosaïcultures Internationales. Ainsi, tous les membres [des Amis du Jardin botanique de Montréal] devront exceptionnellement s’être acquittés une seule fois d’un billet d’entrée valide pour les Mosaïcultures afin de conserver leur accès illimité au Jardin pour les cent jours que durera l’événement. » [les privilèges des membres]

Ainsi pour un « petit » 45$ de cotisation individuelle (30$ étudiant, 60$ famille) et 29,50$ de billet d’entrée aux Mosaïcultures… je pourrai continuer de fréquenter les jardins extérieurs (voir billet précédent). Je veux bien soutenir le jardin en devenant membre des Amis… et je peux concevoir que le Jardin trouve un intérêt (esthétique ?) financier dans l’organisation de ces expositions thématiques (chaque automne, il y a aussi les lanternes chinoises pendant les quelles l’accès est, là encore, limité). Est-ce que les Amis du Jardin ont leur mot à dire sur de telles décisions ? Jusqu’où peuvent-ils parler pour les « usagers montréalais » ? Ne sont-ce pas les élus municipaux des territoires aux alentours du Jardin qui devraient parler au nom de ces usagers — ou si l’évolution récente de cet Espace pour la vie a définitivement (ou risque de le faire) transformé notre jardin en une machine à produire des sous avec les touristes ??

projets de retraite – 1

Mon premier projet de retraite sera de marcher. Et tant qu’à marcher, pourquoi pas visiter les différents quartiers de Montréal, et y photographier les différentes places, institutions marquantes ?

Comme je me déplace en transport en commun, je pourrais ainsi documenter les pôles et axes de transport qui devraient ponctuer et orienter les développements actuels et futurs du Grand Montréal durable… La lecture du Plan métropolitain d’aménagement et de développement adopté par la CMM le 8 décembre, et celle du Rapport de consultation publique de la commission de l’aménagement (projet de PMAD (et aussi, sans doute, de quelques-uns des 340 mémoires présentés à la commission) me permettra certainement de contextualiser cette découverte des quartiers.

Je me demande jusqu’où le Plan de développement durable de Montréal 2010-2015 a été intégré au PMAD ?