Blogs for What Business?. Jimmy Guterman’s new piece on business blogging (sub. required) is sure to cause a stir. He charges the blogging community as being « self-absorbed and elitist » and says its not essential for business. (…) I believe what Jimmy is saying is that there isn’t a consumer market for blogging and that it isn’t essential for businesses to address it. (…) The number of participants is growing at 400% per year, and that’s before AOL’s entry. (…)
The enterprise market is entirely different than the consumer market. What is in common is an efficient, and dare I say fun, way of having conversations that contribute to productivity. Maybe its time we start telling more of our customer stories, but the distinction between consumer and enterprise needs to be made. [Corante: Social Software]
Ce ne sont ni les blogueurs ni les lecteurs de carnets qui seront les « marchés ». J’ai l’impression que l’outil carnet s’inscrira dans la palette des outils Web, afin d’accélérer les échanges, d’initier la conversation entre clients (lecteurs ou visiteurs – clients potentiels) et producteurs, entre clients eux-mêmes… À mon sens l’outil carnet représente une avancée, une nouvelle génération de protocoles (comme les newsgroups ou forums à une autre époque) qui pousse un peu plus loin la capacité d’interaction et de communication.
De ce point de vue, le carnet utilisé en contexte d’affaires c’est d’abord une interface pour la mise à jour facile (par un non-technicien) et régulière, favorisant les échanges-commentaires et le feed-back (ping et trackback) avec les partenaires, les clients, les compétiteurs… Je ne sais plus qui disait récemment : ce n’est pas la mise en page qui compte mais ce que tu dis ! Et si ce que tu dis s’inscrit dans le contexte de ce que les autres disent, sous forme de commentaires, de critiques, de suggestions… de conversation, donc, tu attireras des lecteurs, et tu deviendras un point de référence.
C’est à cela que l’outil carnet servira. Et il n’est même pas essentiel : on peut et on pouvait faire cela bien avant les blogs. C’est juste qu’aujourd’hui on n’a plus besoin d’un technologue pour faire la mise à jour et tricoter les liens et bases de données… Ce qui rend accessible cette manière d’utiliser la Toile à presque tous. Mais la technique ne remplacera pas le contenu, et c’est bien ainsi !
Le contenu est certes influencé par la technique, en ce qu’il doit s’ajuster continuellement, qu’il a avantage à s’inscrire comme un flux plutôt qu’une encyclopédie… qu’il doit oser s’ouvrir, dialoguer, assumer le risque de se tromper. Les meilleurs carnets d’affaires ne s’identifieront peut-être même pas comme carnets (blogs) : ceux-ci ne seront qu’une porte ouverte, à côté de la vitrine traditionnelle.
Introduction aux archives du mois d’août 2003