De passage coin Ontario et St-Denis, hier, je me demandais ce qui pouvait justifier une telle démonstration de force : j’ai dénombré plus de 100 auto-patrouilles stationnées dans les alentours (et sans faire de relevé systématique). Pour une centaine de manifestants, il y avait, facilement, de quatre à cinq fois plus d’agents (à pied, à cheval, à bicyclette, en voiture…). Il s’agissait de la manifestation « annuelle » contre la brutalité policière.
Pourtant ce matin, aucun journaliste ne semble relever la disproportion de la présence policière en regard du nombre de manifestants. On met plutôt l’accent sur le fait que les policiers n’ont pas fait la gaffe de tabasser les manifestants. Bon pour eux. Et pour nous. Suis-je le seul à me demander combien une telle manifestation de force inutile a pu couter au contribuable, ce dimanche de mars ?
On aurait pu en faire de la prévention et de la formation, avec de montant…