des sites pour changer le monde

Une référence d’un apôtre qui ne lâche pas : Designing for civil society. NetSquared qui se veut un outil de « remixage du Web pour le changement social », pointait vers un répertoire de sites Web pour le changement social [En]. Ce site, intitulé Social change websites, fait la liste et le classement de plus de 800 sites dans des dizaines de catégories :  community building, réforme des prisons, pauvreté, santé, personnes âgées, volontariat

Grassroots.org, un autre site d’intérêt, qui offre l’hébergement et certains supports aux organisations d’action citoyenne.

Dans la même veine, du côté du Royaume-Uni : le National Council for Voluntary Organisations, avec sa revue VS .

urbanité citoyenne

Un site, une foule de ressources et de textes, sur l’organisation communautaire (comment organiser une assemblée, préparer un porte-à-porte, garder ses militants-bénévoles…), sur le « community building » (cuisines et jardins communautaires, action par pâtés de maison – pour nettoyer, surveiller les enfants, prévenir la criminalité…), et des liens vers des articles sur le l’action « post-Alinsky« , comment contrer le syndrome « Pas dans ma cour », la gouvernance populaire, l’organisation d’un boycott, le cadrage (framing) de l’information dans les médias…

Toujours sur la question de lurbanité, le dernier State of the World du WorldWatch Institute porte sur notre avenir urbain (Our Urban Future). Si la publication n’est pas disponible gratuitement (y’a pas de politique Open Access au WWI !), elle coûte 18,95$, une série de ressources sur le thème sont présentées ici.

le grand livre du voisinage

J’ai souligné la phrase : Il y a de la vie hors des USA. C’était trop beau ! Et trop vrai que cette ouverture est plutôt rare chez nos voisins d’en bas.

The great neighborhood book: « Jay Walljasper presents a wide range of positive aspects of neighbourhood life in short, digestible, well-illustrated chapters. His range of examples is broad – one of the strengths of PPS that I’ve always liked is that they recognise that there is life outside the USA, and they make an effort to find out about it. And the book sparkles with enthusiastic tips and suggestions for actions, little and large, that can be taken by residents. Chapters are rounded-off with a convenient short resource list. » (Via Neighbourhoods.)

Et c’est pas cher en plus : 19.95$

interaction dans les espaces publics

Une référence provenant de la même source que le billet précédent. Un rapport de la Fondation Joseph-Rountree sur le sujet en titre. Les faits saillants. Le rapport.

As we would expect, there were clear differences in use by age groups, with distinct timetabling of use: « older adults were present in the town centre mainly in the mornings and early afternoon, but strikingly absent almost everywhere by evening.» The researchers found little interaction between generations, particularly between strangers, and ‘a distinct separation’ between the public lives of younger and older people.

«This study emphasises the essential tension in public spaces between the need to ‘live and let live’, and the need to manage and regulate. Successful management needs to involve constant negotiation between the extremes of over-regulation and laissez-faire approaches. Public education, information and involvement are essential to this process. The research suggests the need for some gradation of security, drawing on community support and harnessing the general inclination of people to self-regulate to avoid conflict.» [Via Neighbourhoods].

DrupalEd

L’environnement complet, enfin ! La totale… espace personnel, espace de groupe. création de groupes de travail par les individus, possibilité de créer des espaces formels d’apprentissanges, plateforme de « podcasting » (diffusion audio ou audio-visuelle), espace WIKI (moyen d’écriture et de correction d’un texte à plusieurs mains – le plus connuétant Wikipédia), blogs, espaces de dépots de fichiers et d’images personnels, possibilité de créer des espaces privés (sur invitation seulement), agendas de cours et travaux, calendrier d’événements, création de listes d’amis, de références construites (social bookmarking)… Que vouloir de plus ? le moyen de retrouver le bas manquant dans la sècheuse ? C’est compris !! -par FunnyMonkey – et Stephen Downes

Reste à trouver une communauté de pratiques intéressée…

Some of the functionality within this site includes:

  • a personal workspace;
  • a group workspace;
  • the ability for site members to create informal working groups;
  • the ability to create formal class spaces;
  • a podcasting platform;
  • a WYSIWYG text editor;
  • wiki functionality;
  • personal and class blogs;
  • rss feeds for the entire site, individual courses, individual terms, and individual users;
  • personal image galleries;
  • personal file repositories;
  • the ability to create private, invitation-only groups;
  • social bookmarking, with searching within bookmark descriptions;
  • spam protection;
  • assignment calendars by course;
  • event calendars for site-wide events;
  • configurable user profiles with searchable text descriptions;
  • the ability to create lists of « friends » among site members;
  • the ability to find the missing sock in the dryer.

bénévolat et dons en France, au Canada

Publications du Centre d’Etudes et de Recherche sur la Philantropie (CERPHI): « Pour ceux qui s’intéressent à la vie associative en France, le Cerphi publie sur son site le résultat d’enquêtes détaillées sur le bénévolat, les dons aux associations, etc. »(Via AkaSig.)

Tiens, j’avais ceci en réserve depuis un certain temps… Depuis novembre en fait ! Dons de charité, 2005: « Les contribuables canadiens ont encore fait preuve de générosité en 2005. Plus de 5,8 millions de contribuables ont fait des dons pour un total de 7,9 milliards de dollars, soit un montant inégalé jusqu’à présent. » (Via Statistique Canada.)

économie solidaire : un manifeste

Après être repassé sur le site S’investir, avec son Manifeste de l’économie solidaire, où l’on rend(ra) compte des rencontres du porte-parole du mouvement avec les différents candidats à la présidentielle française… je me suis demandé si les ténors de l’économie sociale ici faisaient de même dans l’élection en cours au Québec. Incapable d’avoir la page d’accueil du Chantier de l’économie sociale (qui tente de se charger depuis 10 minutes) je me suis rabattu sur celui du CSMO-ÉSAC. Je n’y ai pas trouvé de « manifeste » ou de rencontres planifiées avec les candidats… mais une présentation d’une étude de l’impact social du réseau des télévisions communautaires (pdf). Il est probablement plus difficile d’intervenir dans la campagne électorale quand votre principal bailleur de fonds est gouvernemental…

L’économie solidaire de proximité a l’ambition, non pas bien sûr de remplacer l’économie de marché, mais de s’attaquer aux problèmes des plus démunis et aux besoins individuels et collectifs délaissés par le marché et l’État. [extrait du Manifeste]

partenariat et cadre de référence

Une rencontre se tenait il y a peu avec les organisateurs communautaires et les cadres-programmes de notre établissement où l’on nous a présenté le Cadre de référence sur le partenariat avec le milieu communautaire. Dans la discussion qui a suivi je suis intervenu à la fin pour avancer, bien maladroitement, quelque chose qui aurait dû ressembler à ceci : beaucoup de choses sont dites à propos des ententes de services pouvant être conclues entre organisations communautaires et institutions publiques, que certains voient d’un mauvais oeil, comme devant être limitées au minimum, de façon à maximiser le mode de financement de la mission des organismes et ainsi respecter leur autonomie.

Mais il y avait un absent dans tout le débat, quasiment un tabou… à savoir l’utilisation de ressources privées, dans le cadre d’ententes de services ou de partenariats, peu importe ici. Pourtant, il me semble que cette alternative se posera toujours, concrètement, lorsqu’il s’agira pour l’institution de trouver une réponse réelle à des besoins. C’est drôle que ce soit la représentante du milieu communautaire qui a semblé la plus à l’aise avec mon intervention : peut-être étaient-ils les seuls à y avoir réfléchi ?

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