dessins horticoles et autres beautés

Merci à Martine pour cette référence. Ces références devrais-je dire. D’abord le scénario de Max et les maximonstres, un film dont on m’a dit beaucoup de bien et que je n’ai pas encore vu… à défaut de quoi je lirai le scénario (disponible pour un certain temps seulement!)

Et puis ce magnifique site aux airs de Whole Earth Catalogue : We love you so. Qui m’amène aux dessins horticoles et autres beautés sur ce site (il faut cliquer sur l’image pour voir les illustrations réalisées pour la Société Royale d’Horticulture). Tous ces projets (sur ce site www.secondstreet.co.uk) renferment des illustrations qui invitent à plonger !

Qui paie l'addition ?

Je ne peux résister… Dis, on va où en vacances ? Et pourquoi le Québec (et le Canada aussi, tant qu’à faire) ne lancerait-il pas un programme de « vacances chez nous » qui ferait en sorte qu’on pourrait enfin passer une fin de semaine dans les Laurentides qui coûterait moins chère qu’une semaine à Cuba ! C’est possible, non ?

accès gratuit

Ce n’est pas la première fois que j’en parle, mais c’est toujours intéressant : la maison d’édition Sage donne un accès gratuit à ses 520 revues en ligne, jusqu’au 31 octobre.

Il suffit de s’inscrire gratuitement. J’en ai profité à quelques reprises au cours des dernières années… Bon, ce sont des revues en anglais seulement… mais c’est mieux que rien !

Dans le passé ils donnaient surtout accès à des sous-ensembles de leurs publication. Là c’est la totale ! Je ne sais pas si j’aurai beaucoup de temps pour fureter parmi des centaines de revues (dont on donne, incidemment, aussi accès gratuitement aux archives). Je viens de m’abonner (accroc de l’information que je suis !) à la revue Science. À toutes les semaines, plus d’une centaine de pages (cette semaine il y en a 188) d’informations diverses. Je l’avoue, je n’en comprend pas la moitié ! Mais le petit quart que je comprend, je trouve ça stimulant. Et puis, c’est souvent comme ça que j’ai appris : en plongeant dans des eaux inconnues. Continuer la lecture de « accès gratuit »

jazz à Montréal

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Hier soir, j’assistai au spectable d’André Leroux, accompagné de Christian Lajoie à la batterie (dernière photo sur l’album ci-contre). Spectacle délicieux, dans une petite salle exceptionnelle (L’Astral).

Quelques photos prises à la sauvette… ne le dites à personne… on avait pas le droit !

poèmes français

Ubuweb, une découverte… où je trouve ces fichiers sonores de poésies françaises récitées par Jacques Doyen et Jacques Lasry (1966) :

1. Villon – Ballade des dames du temps jadis
2. Clement Marot – De sa grande amie
3. Louise Labbé – Sonnet
4. Ronsard – Sonnet à Hélène de Surgères
5. Lamartine – Automne
6. Musset – Tristesse
7. Nerval – Fantaisie
8. Hugo – Bons conseils aux amant
9. Verlaine – Gaspard Hauser chante
10. Baudelaire – La mort des amants
11. Rimbaud – Roman
12. Laforgue – Complainte de l’oubli des morts
13. Apollinaire – Salomé
14. Valéry – La fileuse
15. Cocteau – Un ami dort
16. Mallarmé – Hérodiade
17. Eluard – Le couvre-feu
18. Aragon – Excuses pour en finir

troisième millénaire ou trentième ?

Une pensée qui surgit en lisant ce commentaire dans une critique du livre Mothers and others: The Evolutionary Origins of Mutual Understanding.

L’auteure de la critique, Claudia Casper, dans le G&M d’aujourd’hui, commence un paragraphe vers la fin de son article par « As our species embarks on the third millennium »…  Ça m’a frappé sur le coup, dans le contexte d’un travail anthropologique portant sur l’évolution des primates humains : troisième millénnium ! Ne devrait-on pas compter en dizaines de millénaires notre histoire ? Bon, OK, il faudrait inclure la préhistoire mais 3 000 ans c’est court, même du point de vue de l’histoire. L’écriture date de… 6000 ans; et si on compte les formes artistiques et symboliques de l’art on remonte à plus de 30 000 ans ! « Il y a environ 32 000 ans, l’art est déjà très diversifié et abouti« .

Si on se disait, si on se pensait comme au début du 33e millénaire plutôt que du 3e, ça aurait l’avantage de nous donner de la perspective, vers le passé mais aussi, comme par un effet miroir, vers l’avenir, non ? Ça serait aussi un peu, beaucoup moins centré sur l’histoire de l’Occident. Pendant combien de dizaines de milliers d’années la culture humaine s’est-elle développée, essentiellement basée sur la tradition orale mais aussi sur la transmission de savoirs utiles inscrits dans des outils, des manières de cultiver, de chasser… qui ont accompagné, façonné l’humanité longtemps avant le langage écrit.

Nous situer dans le temps  une telle échelle imposerait de porter, au quotidien, la mémoire d’une longue gestation et marquerait d’une certaine humilité la civilisation occidentale chrétienne. Ce serait bien pour la planète !