Je n’avais pas vu passer cet Avis du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion, paru en 2009. Intitulé Prendre la mesure de la pauvreté, Proposition d’indicateurs de pauvreté, d’inégalités et d’exclusion sociale afin de mesurer les progrès réalisés au Québec (pdf 71 pages), on y retrouve définition et analyse des avantages et limites des différentes mesures utilisées pour quantifier la pauvreté : seuil de faible revenu, mesure de faible revenu, mesure du panier de consommation; pour mesure les inégalités : coefficient Gini, ratio interquintiles; ou encore l’identification des déterminants de la pauvreté : territoire, éducation-littératie, santé, travail, logement, justice et sécurité…
Un outil à potasser pour tous ceux qui veulent creuser la question de la pauvreté.
Qu’est-ce que le CEPE ? C’est dans l’esprit de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale que le CEPE a été mis en place au printemps 2005 et rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS). Il est dirigé en collaboration avec un comité de direction composé de personnes en provenance des milieux gouvernemental, universitaire et de la recherche ainsi que de personnes oeuvrant auprès des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale. Il a pour fonctions de recueillir, d’intégrer, de compiler, d’analyser et de diffuser des renseignements, notamment de nature statistique, sur la pauvreté et l’exclusion sociale. Parmi les 11 membres du comité de direction, on compte Paul Bernard et Alain Noël, du côté universitaire, Ginette Paquet, de l’ISQ, Vivian Labrie qui a longtemps représenté le Collectif pour un Québec sans pauvreté…