aménagement urbain, vie active…

  • Le milieu de vie, l’aménagement urbain encourage-t-il la vie active ?… et la santé ?

Indicateurs géographiques de l’environnement bâti et de l’environnement des services influant sur l’activité physique, l’alimentation et le poids corporel (113 pages)

L’analyse des 56 études retenues, dans le cadre de cette revue de littérature, permet la création de classes d’indicateurs susceptibles d’avoir un impact sur l’alimentation, l’activité physique et le poids corporel.

références tirées des derniers numéros du Bulletin de veille informationnelle de Montérégie.

état du monde en 2010

Le bilan annuel « State of the World » pour 2010 : Transforming Cultures. Publié chaque année par le réputé Worldwatch Institute il se présente cette année avec, enfin, une bonne différence entre le prix de la version PDF ou Kindle (9,95$) et celle de la version papier (19,95$). Ce qui n’a pas toujours été le cas. Bravo ! Et mieux que ça, les différents chapitres sont disponibles en version PDF, gratuitement. N’y manquent que les notes (qui elles sont inclues dans le PDF acheté).

Les différents chapitres disponibles :

Je crois que je vais acheter la version papier, pour dire mon approbation ! Non, quand même, soyons conséquent : la version PDF.

rouler sans pétrole

Un petit vidéo d’entrevue avec l’auteur d’un livre récent : Rouler sans pétrole, réalisé par le blogue OIKOS. Intéressant, j’aime bien la référence à la solution des (nouveaux) monorails, dont je ne savais pas qu’ils s’appuyaient sur les travaux du Dr Couture (inventeur du moteur-roue).

îlots de chaleur urbains

ilots-sherbrookeLe MSSS et l’INSPQ lançaient le 31 août dernier un appel de projets visant à lutter contre les îlots de chaleur urbains.

Un budget de 6,5M$ pour des projets de 500K$ minimum, admissibles à une subvention à hauteur de 50%. En plus d’avoir fait une revue de littérature sur les interventions possibles et pertinentes dans le domaine, un outil cartographique est mis à disposition pour identifier les ilots de chaleur urbains au Québec, mais aussi un outil permettant de cartographier les variations de l’indice de défavorisation (variation provinciale), la densité de la populregionMTLchaleursation (ces deux données tirées du recensement de 2006) et l’emplacement des piscines publiques.

Cool !

L’image ci-haut est celle des îlots de chaleur dans la ville de Sherbrooke. Ci-contre, c’est la région de Montréal.

Correction 2021 : l’outil cartographique n’est plus accessible, il faut être reconnu par l’extranet du ministère de la sécurité publique pour y avoir, peut-être, accès.

Correction 2013 : la carte semble avoir été corrigée, depuis : Terrebonne et Repentigny semblent redevenus à un niveau normal…

<Ajout – 7 octobre > Un commentaire (par courriel) de la part de Christian Paquin, CSSS de la Montagne :

Bonne observation pour Terrebonne et Repentigny.

Je viens de trouver ce document qui vient contredire un peu beaucoup la carte de l’INSPQ. Il faudrait voir les différentes méthodes. Si vous allez à http://www.cmm.qc.ca/biotopes/ et cliquez sur Études et après sur Annexe volet 2 à Annexe 2 II.III Autres secteurs cartographiés de la CMM et finalement sur Repentigny on constate que Repentigny n’a pas beaucoup d’îlots de chaleurs !!!

En fait : http://www.cmm.qc.ca/biotopes/docs/volets2_annexes/volet2_47.pdf

À suivre.

</Ajout >

manger son Big Mac dans son char climatisé

482 ZCE – Je n’avais pas mon appareil photo de poche pour prendre ce jeune couple en train de déguster son Big Mac dans leur luxueuse Infinity, toutes fenêtres fermées… alors qu’il faisait dehors une température tout à fait clémente… Je n’ai pu que prendre le numéro de leur plaque. La prochaine fois j’aurai mon appareil.

friches urbaines

Ce billet de Karl, accompagné comme d’habitude de photos originales, me fait repenser à ce rêve d’il y a dix ans bientôt, où j’imaginais qu’on pourrait faire une place aux piétons et bicyclettes (et aux skis l’hiver), pour parcourir sur 30 km, dont plus de 20 km le long des voies ferrées, presque toujours sans contact avec le trafic automobile (!), plus d’une dizaine de quartiers du centre de Montréal: cette voie délimitant les quartiers, elle permet de relier Centre-Sud, Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont, le Plateau, Villeray, la Petite-Patrie, Outremont, le Mile-End, Mont-Royal, Côte-des-Neiges, Hamstead, Côte Saint-Luc,  Notre-Dame-De-Grâce, Montréal-Ouest, Ville-Marie ! Avec le prolongement de la piste cyclable le long de Maisonneuve de Montréal-Ouest  jusqu’à Berri, on fait presque le tour !

J’avais rassemblé les photos prises lors de randonnées en 2000 sur ce parcours en une petite animation flash. Je devrais sans doute refaire ce parcours pour rafraichir les photos et voir ce que certains coins sont devenus ! Les photos utilisées dans l’animation flash sont rassemblées dans un album sur Flickr:

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Photos prises lors d’une randonnée (en 2000-2001) de Hochelaga-Maisonneuve à Montréal-Ouest, longeant la voie ferrée, avec l’idée d’une piste cyclable ? 

Karl pointe, à la fin de son texte vers le projet de jardin Roerich. Qui lui-même me fait découvrir plusieurs sites liés ou partageant ce même enthousiasme, ce même rêve de réappropriation des espaces non aménagés, laissés en friche : pouvoir aux poussesSpacingMontreal; le Tiers-Paysage; Imagine (le) Mile-End… La colonne de droite du site de Emily Rose Michaud comprend des dizaines de liens…

divers

Le désherbant le plus vendu au monde, le Roundup de la firme américaine Monsanto, est à nouveau mis en cause. Le biochimiste Gilles-Eric Séralini université de Caen et sa collègue Nora Benachour viennent de publier une étude mettant en évidence l’impact de diverses formulations et constituants de ce pesticide sur des lignées cellulaires humaines. Et ce à des doses très faibles. [Le Monde.fr]

trop tard ?

Joanna Macy | The Great Turning: « The Great Turning is a name for the essential adventure of our time: the shift from the industrial growth society to a life-sustaining civilization. » (Via Dave Pollard.)

It may be too late. But without radical action, we will be the generation that saved the banks and let the biosphere collapse. (…) Is it too late? To say so is to make it true. To suggest there is nothing that can be done is to ensure that nothing is done. George Monbiot, The Guardian.

Peut-on encore guérir l’Occident de sa dépendance au développement sans fin, de sa soif inextinguible de pétrole et de matières premières ? Comment imaginer que les collectivités humaines soient capables de changement importants, radicaux même, sans y être forcées par la guerre, la famine ou une obligation extérieure immédiate ? Sommes-nous capables, collectivement, d’un agir rationnel ? C’est déjà tellement difficile pour une personne !

Le développement des générations récentes a pu s’appuyer sur des « tendances naturelles » : à l’accumulation de biens, l’enrichissement personnel, l’accroissement de son pouvoir, de sa liberté personnelle… Y-a-t-il des « tendances naturelles » sur lesquelles nous pourrions nous appuyer pour réaliser les changements nécessaires ? Le besoin de sécurité ? le besoin de se conformer ?