On s’apprête à illuminer le pont Jacques-Cartier pour le 375e anniversaire de Montréal, et on accepte que des panneaux publicitaires soient ainsi placés !
L’illumination du pont coûtera près de 40 millions$ et on en parle comme du « projet phare » des fêtes du 375e ! Mais on accepterait de masquer le pont avec de telles publicités !! C’est vrai que le panneau se trouve dans le quartier Centre-Sud…
La publicité dans le métro est devenue envahissante au point de parfois couvrir toutes les surfaces disponibles, wagons, planchers, guichets… Bientôt on nous étampera une pub sur le front comme condition d’entrée dans le métro !
Sur les rues commerciales, les publicités sont parfois agressives au point de défigurer l’environnement. L’exemple ci-bas d’une enseigne écarlate de dimension extravagante montre à quel point certains commerces méprisent les milieux dans lesquels ils s’implantent. N’y a-t-il pas de règles qui limitent la grandeur de telles enseignes ou si c’est seulement les taxes qui s’accroissent en fonction de la surface occupée ?
Encore une fois au royaume de l’inculture, le dollar est roi. Et pourtant, si on imposait des limites d’espace publicitaire, cela n’empêcherait pas la compétition entre les commerces, cela protégerait seulement (un peu) le milieu de vie.