Une bonne affaire : les dépenses de santé sont non seulement un bon investissement produisant de la santé mais aussi un gage de stabilité dans la tourmente. Un discours qui change des sempiternelles histoires à faire peur sur les « dépenses insoutenables » que représentent la santé. Surtout s’il vient d’une institution comme le Conference board : Health Care in Canada: An Economic Growth Engine (14 pages, janvier 2013). Une référence de André Picard, dans le Globe and Mail. Voir aussi le rapport Health Matters: An Economic Perspective (42 pages, février 2013).
D’autres rapports récents du Conférence Board (NOTE : il faut s’inscrire – gratuitement – pour obtenir ces documents) :
- Home and Community Care in Canada: An Economic Footprint (66 pages, mai 2012); résumé (6 pages) : Les soins à domicile et communautaires au Canada : quelle est leur empreinte économique?
- Improving Primary Health Care Through Collaboration: Briefing 1—Current Knowledge About Interprofessional Teams in Canada (30 pages, octobre 2012)
- Improving Primary Health Care Through Collaboration: Briefing 2—Barriers to Successful Interprofessional Teams (13 pages , octobre 2012)
Je n’ai pas encore lu ces trois rapports, mais j’ai lu récemment un document sur une question similaire, en provenance du CD Howe : Long-term Care for the Elderly : Challenges and Policy Options (pdf. 40 pages). Un document intéressant même s’il ne tient pas vraiment compte de l’important programme québécois de crédit d’impôt remboursable pour le maintien à domicile des ainés.
Aussi, en provenance de la même source : How to Pay Family Doctors: Why ‘Pay per Patient’ is Better than Fee for Service. Si les think-tank de droite commence à trouver que le paiement à l’acte des médecins n’est plus de mise… on approche peut-être d’une véritable réforme !
<Ajout>Gérald Fillion commente comme si c’était la vérité pure, cet autre rapport de l’institut CDHowe, La gestion des coûts des soins de santé pour une population vieillissante : le défi fiscal que le Québec n’a pas encore relevé. Un bel exemple de ces histoires à faire peur : projeter les dépenses actuelles liées au vieillissement sur la courbe démographique des 40 prochaines années, c’est oublier que les « vieux de demain » seront en meilleure santé, que les services auront évolué pour être mieux adaptés aux maladies chroniques… </>