balados, webinaire, & cetera

Demain, le 26 janvier. Webinaire gratuit.

J’avais oublié ce webinaire, qu’on me rappelle ce matin. Organisé par l’Université de Moncton, il sera diffusé demain, 26 janvier (inscription gratuite) avec des données tirées du terrain (Bas-du-fleuve), pour l’intervention de M. Simard et une synthèse plus théorique, ce me semble, de la part de Mme Bouchard, mais une théorie ancrée dans une connaissance fine et profonde du terrain de l’économie sociale.

J’apprend par ailleurs l’existence de ce balado, Esprit de quartier, lancé en décembre dernier par la Coalition montréalaise des Tables de quartier. Comment se fait-il que je n’aie pas remarqué ? Bon… la boulimie d’information ? Mais je remarque, avec surprise, que je ne suis pas abonné au fil Twitter de la Coalition (@LaCMTQ) ! Je croyais l’avoir fait, mais c’est au fil de son coordonnateur (@YBellavance) que j’étais abonné. Voilà, c’est corrigé. Déjà 4 épisodes de balado de 30 minutes sont disponibles : Une ville (vraiment) abordable; Vivre le quartier ensemble; Sortir du désert alimentaire; Des quartiers verts et solidaires. Aussi 4 petits vidéos de 3-4 minutes, en provenance de St-Henri, Lachine, Pointe-St-Charles et Centre-Sud. Bravo !

La « newsletter » de la FLAC me rappelle que la plateforme collaborative Passerelle hébergera les archives de Bill Ninacs, ce grand militant et pédagogue du développement communautaire et de l’empowerment, décédé en décembre dernier. On peut aussi visionner une série de vidéos sur Billninacs.ca

Et la lettre mensuelle de l’association la Coop des Communs me fait connaitre cette émission de France Culture portant sur Elinor Ostrom, qui recevait en 2009 le prix Nobel d’économie « pour son analyse de la gouvernance économique, en particulier des biens communs ». Rosa Luxemburg, économiste révolutionnaire fait aussi l’objet d’une émission d’une heure.

formation médicale

Un rapport sur l’avenir de l’éducation médicale au Canada, (pdf – 54 pages) par l’Association des facultés de médecine du Canada. On y met en valeur l’inscription de la formation dans les « milieux communautaires » et non seulement dans les universités et hôpitaux universitaires… l’importance de la prévention et la santé publique, de la pratique généraliste… le travail de concert avec les autres professions de la santé…

Mais pas un mot sur le mode de financement de ces pratiques médicales dont la nature (paiement à l’acte) contredit et réduit les chances de mise en œuvre de toutes ces belles intentions.

formation médicale continue et pharmaceutiques

Probably 70% of the cost of continuing education initiatives is tied one way or the other to pharma funding, and no government, health authority, or academic institution could assume that financial role. If pharma decided to stop all contributions overnight, not only continuing education but many medical congresses will risk extinction. Said Silvia Bonaccorso, ex senior exec in multinational drug companies. (citée par Mark Gould in BMJ – 26 août 2008)

Comme si les profits de ces mêmes pharmaceutiques ne pouvaient pas être imposés pour financer, indépendamment, la dite formation… Mais il est possible que, une fois la motivation financière disparue ou remplacée par… la rationnalité bureaucratique ? l’intérêt public porté par la responsabilité professionnelle ? on peut se demander si les nouvelles formes d’éducation continue seraient plus porteuses de santé.

Comment faire pour que la motivation à diffuser, former les praticiens de la santé aux nouveaux résultats de la recherche et du savoir… ne soit pas simplement liée à la croissance des parts de marché d’une partie prenante sans pour autant s’éteindre dans la mare de l’indifférence d’une structure « neutre ». En liant le financement de la dite structure au succès de toutes les parties prenantes : et là, il faut avoir un peu de vision pour s’élever au dessus des seules parties « pharma » et inclure toutes les technologies de la santé. Ainsi la formation continue des médecins pourrait-elle, enfin, s’ouvrir à l’influence de ressources qui, aujourd,hui, n’ont pas les moyens de concurrencer le poids des fabricants de pilules : les psychothérapies, l’action environnementale, les groupes d’entraide…

imaginative ou imaginaire ?

Si c’était si simple… me semble qu’on l’aurait fait depuis longtemps !

We need imaginative approaches to training — Watson 335 (7615): 318 — BMJ: « Fred Lee in his book, If Disney Ran Your Hospital explains how exercises in imagination are crucially important components of staff training at Disney (world leaders in customer satisfaction). Lee adapted Disney’s technique to training healthcare workers. He reports the case of a surly radiology department receptionist with bad interpersonal skills. Lee persuaded her to imagine that a patient was not a stranger but instead was her favourite aunt. The receptionist’s behaviour became far more compassionate and caring and—most importantly—the changes persisted.  » (Via British Medical Journal.)