cartographiez votre communauté

Statistique Canada lance un projet participatif (crowdsourcing) visant à documenter (et rendre accessible gratuitement) l’information sur les immeubles commerciaux, industriels, gouvernementaux dans les villes et municipalités du pays. Projet pilote dans Gatineau-Ottawa.

approcheparticipative

Si vous vivez à Ottawa ou à Gatineau, vous pouvez compter parmi nos premiers contributeurs. Si vous vivez ailleurs, restez en contact avec nous! Votre ville ou municipalité pourrait être la prochaine. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de travailler avec les collectivités de partout au pays.

En tant que contributeur au projet, vous pouvez aider à créer une source d’information gratuite et ouverte des immeubles commerciaux, industriels, gouvernementaux et autres au Canada. Nous avons besoin de votre aide pour combler cette importante lacune en matière de données! Votre travail améliorera la connaissance des bâtiments de votre collectivité, ce qui permettra d’orienter les politiques et les programmes conçus pour vous aider.

déterminants de la santé : un cadre théorique

Intéressant, a priori, que ce « cadre conceptuel de la santé et de ses déterminants » **. Ça se veut un outil de référence qui sera d’autant mobilisateur et utilisable qu’il est assez court (18 pages + annexes, dont un glossaire). Une description en 4 niveaux de déterminants influençant l’état de santé de la population : les caractéristiques individuelles, les milieux de vie, les systèmes et les contextes globaux. Dans chacun de ces « grands champs de déterminants » sont identifiés des catégories auxquelles pourront correspondre des données à colliger-analyser pour suivre ou influencer l’état de santé de la population… Une faiblesse, à mon avis, de ce document : l’économie de marché exclue du niveau « systèmes ». Est-ce le reflet d’une conception trop étatiste ? Il reste que si ce modèle conceptuel se veut, comme on le laisse entendre, mobiliser les acteurs des différents secteurs de la société… les systèmes économiques ne devront pas être appréhendés comme faisant seulement partie d’un « contexte global » où, par définition, notre capacité d’action et d’influence est très limitée ou encore des milieux de vie (où l’intervention se limite, par définition, au milieu local).

Pourquoi n’a-t-on pas identifié dans les systèmes la production agricole et industrielle ? De même, les systèmes de distribution et d’échanges commerciaux me semblent aussi d’importance, surtout quand on veut agir sur les déterminants des comportements que sont les campagnes de promotion et mise en marché… J’aurais même identifié, en plus, les systèmes de communication-média et de transport, alors qu’ils sont dans ce cadre amalgamés, dans le cas de ce dernier, à l’aménagement du territoire et pour le premier, au « contexte social et culturel ».

Dans le texte on décrit le niveau « système » comme suit : « Ce champ couvre les grands systèmes qui découlent des cadres politiques, des valeurs d’un pays ou d’une société dans son ensemble. Ces grands systèmes sont regroupés en cinq catégories, soit les systèmes d’éducation et de services de garde à l’enfance, le système de services sociaux et de santé, l’aide à l’emploi et la solidarité sociale, l’aménagement du territoire et les autres systèmes et services publics « . On a clairement l’impression que ces systèmes sont essentiellement des systèmes publiques. Pourtant, l’ensemble du cadre théorique est organisé suivant une logique allant du micro, de l’individu, vers le macro, le contexte global. Ce niveau des systèmes devrait correspondre au niveau « national », ou provincial, ou régional… un niveau propice à l’intervention politique, oui, mais pas uniquement sous la forme ou dans le cadre des institutions publiques… En excluant la dimension économique du niveau (champ) des systèmes ce cadre conceptuel marque encore le pas : on veut bien d’une approche de la santé qui inclut les domaines de l’éducation, les politiques sociales, le développement des communautés… mais pas encore – pas directement – qui interpelle les grandes forces économiques.
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** Le document en question est le fruit d’une réflexion collective menée par les douze membres du COMITÉ DE PILOTAGE DU PROJET D’IMPLANTATION DU CADRE D’ORIENTATION EN SURVEILLANCE (PICOS), soient des professionnels en provenance de différentes directions régionales de santé publique, de l’INSPQ ou encore du ministère de la santé et des services sociaux.

méthode de travail

Je cherche encore la meilleure façon de gérer ces milliers de fichiers, et centaines de dossiers (répertoires)… Juste sous mon répertoire « Observatoire » se trouvent 7 696 fichiers, classés (!) dans 260 dossiers, totalisant 9,73 gigaoctets d’information !


Et c’est sans compter les 4 237 fichiers (159 dossiers, 1,53 Go) de mon répertoire Dropbox, qui a la particularité de se synchroniser automatiquement avec un répertoire sur mon ordinateur à la maison (gratuit jusqu’à concurrence de 2 gigaoctets). Et le répertoire Recensement, avec ses 2048 fichiers, dans 91 dossiers, pour 3,23 Go… et le Cartographie comprenant 1338 fichiers dans 206 dossiers, pour un total de 4,08 Go. Et les 355 fichiers, en 19 dossiers pour 1,41 Go dans le répertoire Projet clinique… et quelques autres broutilles éparpillées dans des répertoires orphelins ou presque (Admin, CSSS, Gouvernance, Indicateurs, Méthode, Organisation du travail, Autres documents…).

Mon bureau (physique) était lui aussi un vrai fouillis… que j’ai pu remettre en ordre (relatif) ces derniers jours… préférant le classement dans des petits dossiers cartonnés par thèmes, rangés sur les tablettes et dessus de classeurs. Ce qui a l’avantage, par rapport au classement dans les dits classeurs, de me permettre de visualiser rapidement l’ensemble… et de retrouver un ou l’autre des thème-dossiers.

Le problème de la gestion des fichiers, et de l’information en général, est accentué par le caractère rigide d’un système qui n’a pas vraiment évolué depuis le début des ordinateurs personnels : l’arbre des répertoires. Comment se fait-il que l’on ne puisse facilement ajouter des mots clés au système de classement par répertoire ? Cela nous permettrait de plus facilement classer un document sous deux ou trois rubriques. Il y a bien les méthodes de recherche après-coup, tel Google Desktop ou encore la (moins performante) recherche de fichier intégrée à Windows…

Pour mieux manipuler, déplacer, reclasser les dossiers et fichiers, j’ai essayé quelques solutions dont Directory Opus (80$ CAN), ce remplaçant australien du gestionnaire de fichiers intégré à Windows. Mais une des manières les plus dynamiques et visuelles d’illustrer les relations entre les répertoires et idées est sans doute Personal Brain. Continuer la lecture de « méthode de travail »

l’ISQ et le recensement

[C]ompte tenu du caractère facultatif de la nouvelle enquête, une diminution des taux de réponse est appréhendée. Cela laisserait présager une perte de la fiabilité des statistiques produites, notamment celles portant sur des découpages géographiques fins ou sur des populations ou des sous-groupes de personnes pouvant bénéficier d’interventions de nature publique ou privée. De plus, certaines statistiques produites à la suite des recensements passés pourraient ne plus être publiées avec la nouvelle enquête. Or, ces informations sont souvent nécessaires pour la recherche et la prise de décision des différents acteurs de la société québécoise. [Recensement 2011 : impacts pour le Québec, Institut de la statistique du Québec]

Un commentaire (suivre le lien pour voir tout le communiqué) de l’ISQ qui se veut le résultat de son analyse scientifique de la nouvelle orientation concernant le recensement de 2011.