la conscience illustrée

lien vers Le cerveau à tous ses niveauxL’excellent site Le cerveau à tous ses niveaux vient de mettre en ligne son douzième panneau, l’émergence de la conscience. Après l’examen de dimensions telle l’évolution, le sommeil et les rêves, les mouvements du corps, la mémoire, la douleur, les émotions… il restait encore la conscience, la perception de soi, à présenter.

Et Bruno Dubuc, responsable de ce site à la fois dynamique, pédagogique, scientifique et ludique, relève le défi d’aborder un sujet très complexe de manière simple parce que graduée : structuré en trois niveaux de difficulté pour chacun des 5 niveaux d’organisation (moléculaire, cellulaire, cérébral, psychologique et social) comme il l’a fait pour les 11 autres panneaux, ce dernier élément de cette présentation magistrale semble à la hauteur de nos attentes…

Bravo et merci Bruno !

revues neuros de Sage

J’ai obtenu un accès gratuit pour quelques semaines à ces revues publiées par Sage:

Si vous voulez aussi un tel accès temporaire, je vous ferai parvenir les informations…

adresses et notes diverses

Couleur bazar (pdf de 7Mo), un guide exhaustif de la récupération à Montréal. Dans le même ordre d’idée : revalorisation de peintures; les 3Rv

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Les calculs de coûts-bénéfices de l’esprit dans les décisions relatives à la santé… (Tversky & Kahneman : The framing of decision and the psychology of choice. Science, 211: 453-458 — cité par Brawley & Latimer, Physical activity guides for Canadians: messaging strategies, realistic expectations for change, and evaluation. Can. J. Public Health, Vol. 98, Supplement 2, S170-S184 – et Physiologie appliquée, nutrition et métabolisme)

la mort moins effrayante qu'on pense… mais la pauvreté, elle ?

Are we happier facing death?: « Here’s one for the annals of counterintuitive findings: When asked to contemplate the occasion of their own demise, people become happier than usual, instead of sadder, according to a new study in the November 2007 issue of ‘Psychological Science’. » (Via CogNews.) Voir aussi l’article du Time.

Dans la même revue (PS), un article relate les conséquences biologiquement mesurables en stress permanent (niveau de cortisols) associées à la durée de la pauvreté durant l’enfance.

Psychological Science, Volume 18 Issue 11 Page 953-957, November 2007 (Article Abstract): « The greater the number of years spent living in poverty, the more elevated was overnight cortisol and the more dysregulated was the cardiovascular response (i.e., muted reactivity). « 

travail du cerveau

La physique quantique à la rescousse des neurologues déistes (ou dualistes ou métaphysiciens). Un  texte reprenant cette théorie développée (entre autres) par Schwartz et Stapp (avec la participation de Beauregard, de l’UdeM).

Comme il m’arrive parfois lorsque je ne suis pas sûr de vouloir lire un livre… je commençai celui de Schwartz et Begley (The Mind & The Brain, Neuroplasticity ans the Power of Mental Force) par le milieu. Mais je suis graduellement revenu aux chapitres précédents car les exemples de la capacité du cerveau de se redéployer physiquement étaient d’intérêt : Taub et ses patients victimes d’AVC (et sa constraint-induced therapy), Piacentini et ses malades de la Tourette, les dyslexiques de Merzenich… et les obsessifs-compulsifs de Schwartz ont tous en commun d’avoir démontré cette plasticité neuronale à l’âge adulte, une chose jugée impossible par la très grande majorité des spécialistes il y a seulement 15 ans.

C’est en arrivant aux derniers chapitres que le petit côté New Age du « mental force » dans le titre du bouquin prit toute sa force : la conscience est affirmée, Chalmers à l’appui, comme un élément aussi fondamental et essentiel que le temps, l’espace ou la masse !  La référence à la théorie quantique tente d’expliquer un mystère (la conscience, l’indétermination, la liberté d’action) par un autre mystère. Un bel exemple de matérialisme partiel, où l’on avance de solides arguments scientifiques pour décrire des phénomènes matériels (la plasticité du cerveau adulte) qui ont même des applications thérapeutiques concrètes… mais on ne peut s’empêcher de réintroduire le bon dieu par la porte de derrière.

Je reviendrai sur ces auteurs mi-scientifiques mi-new age. La courte présentation faite de plusieurs théories sous forme d’entrevues d’une vingtaine de sommités par Suzan Blackmore dans son Conversations on Consciousness est une belle manière de s’introduire rapidement aux diverses positions qui traversent ce champ complexe des sciences et philosophies de l’esprit et du cerveau. De ma tournée récente et relativement intense des derniers mois sur ces questions (ce qui explique en grande partie mon relatif silence des derniers temps sur ce carnet), j’ai été particulièrement impressionné par le Neurophilosophy at Work de Paul Churchland, et les travaux de Edelman (Biologie de la conscience), Ledoux (Synaptic Self), Dennett (Sweet Dreams), Kandel (À la recherche de la mémoire) et Imbert (Traité du cerveau).

J’ai bien tenté au cours des derniers jours de synthétiser d’une manière ou d’une autre les acquis de cette période de boulimie littéraire… mais ça n’a pas encore donné quelque chose de présentable. J’y travaille !

6 mois gratuits de Lancet Neurology

Une autre revue. Mais cette fois c’est pour six mois. Toujours gratuitement ! Il s’agit de la revue The Lancet Neurology. La revue soeur de la grande revue médicale The Lancet. Il suffit (à ce jour à tout le moins) de remplir un court formulaire pour obtenir 6 mois d’accès complet à la revue de neurologie.

P.S. Oups. C’est six mois à compter de mai dernier. Ça se termine en octobre !

le bonheur vu par Cyrulnik

Boris de son prénom, une entrevue de 15 minutes sur « la recette du bonheur ». Sur le site de Radio-Canada. C’est sur le blog de Mario que j’ai trouvé ça, référé par Affordance. Boris Cyrulnik est un auteur que je viens de découvrir, il y a quelques mois, après tout le monde semble-t-il ! Psychiatre, neurologue… et écrivain des mal-aimés, de la résilience et… du bonheur dans son dernier bouquin « De chair et d’âme« .

jeux de mains, jeux de… malin ?

Les orangs-outans utilisent des gestes qui ressemblent à des charades afin de bien se faire comprendre par leurs pairs: « Les orangs-outans utilisent des gestes qui ressemblent à des charades afin de bien se faire comprendre par leurs pairs, ont observé des chercheurs anglais. »[via les fils RSS de Radio-Can]

Faire des gestes des mains favorise notablement l’apprentissage en mathématique.

Hand gestures dramatically improve learning:  »

Kids asked to physically gesture at math problems are nearly three times more likely than non-gesturers to remember what they’ve learned. In today’s issue of the journal Cognition, a University of Rochester scientist suggests it’s possible to help children learn difficult concepts by providing gestures as an additional and potent avenue for taking in information.

D’une façon plus générale il me semble que l’utilisation de son corps, l’inscription de celui-ci dans l’espace sont des choses qui favorisent l’apprentissage, la retention des souvenirs. La proprioception (perception de son corps), la perception géographique de son environnement, deux dimensions de la conscience qui, s’ajoutant au discours, souvent désincarné de la leçon à apprendre, rendent celle-ci non seulement plus vivante mais, mobilisant des réseaux neuronaux différents et plus nombreux, augmente de-facto la potentialisation à long terme : la mémoire. Enfin, me semble !

un nouveau verbe : zoomifier…

Un utilitaire de Photoshop… permetant de créer une version d’une photo en haute définition qui soit relativement rapidement « zoomable ». L’image ci-contre conduit à une vue de Montréal, à partir de la montagne.

sourcisSi vous avez le coeur bien accroché… vous pouvez aussi zoomer sur mon oeil !

Vous noterez qu’en utilisant la glissière au bas du cadre, ou simplement en cliquant dans la photo, il y a un effet de zoom… avec la mise au point graduelle de l’image (il faut parfois attendre quelque secondes que la ise au point se fasse). C’est assez bien fait. Le truc consiste en la transformation d’une grande image en plusieurs petites… Pour celle de Montréal, il y en a 129 ! Mais plus il y a d’images, moins c’est long à télécharger la partie désirée.

J’ai finalement changé les deux images de mon visage que j’avais prises hier soir, pour des images prises à la lumière du jour. Non pas que cela m’avantage vraiment (je ne croyais pas avoir autant de rides !) mais les reflets, sur le globe oculaire, de l’arbre devant ma fenêtre… cool !

P.S. Saviez-vous que la quantité de blanc visible autour de l’iris est perçue de manière inconsciente par le cerveau comme un signe de danger ! Je ne me souviens plus si c’est dans Joseph Ledoux ou Christof Koch que j’ai lu ça récemment. À voir l’effet produit par ces gros plans sur un oeil un peu trop ouvert, on peut le croire !