Cet article cueilli sur Anecdote me rappèle que je voudrais bien appliquer les méthodes anthropologiques dans le contexte actuel de l’approche populationnelle du réseau local de santé.
Corporate or business anthropologist?: « We help organisations collect and make sense of their stories. We’ve called this story-listening.When people ask, ‘so what do you call yourself then Shawn?’ I sometimes respond, half jokingly, by saying I’m a corporate anthropologist. »(Via Anecdote.)
Une question, une approche qui devrait traverser les entreprises, toutes, actuellement… en regard de l’obligation de transfert de connaissances à la veille du départ à la retraite des BBBoomers.
Mais dans la relation de l’entreprise à son milieu, dans le domaine de la santé particulièrement, je suis de plus en plus intrigué, attiré par l’application d’une approche anthropologique que j’ai vue mise en oeuvre il y a plus d’une quinzaine d’années, par Ellen Corin et Gilles Bibeau, dans Comprendre pour soigner autrement. En lisant ce rapport d’une recherche réalisée en Abitibi-Témiscamingue, mettant en relief les différences de valeurs et de perception de la santé et des services de santé qui ont cours entre les milieux de vie, je me disais : il faut refaire cela « en ville ». Il faudrait mieux comprendre comment les gens d’un quartier comme Hochelaga-Maisonneuve (par exemple !) perçoivent leur santé, et les ressources… Comment interpréter la fascination qu’exerce sur certaines gens (tous ?) le fait d’être tout à coup au centre de l’attention d’un aréopage de spécialistes et « docteurs »… quelles conséquences sur les pratiques d’auto-santé et de prévention ??
Il y a de grands écarts de santé à combler entre les communautés de statuts socioéconomiques différents, et après avoir donné accès matériellement aux technologies et services, c’est au niveau des modes de vie et de la santé publique qu’il faut travailler.