de bons côtés…

Sans vouloir être cynique pour ceux qui ne la trouvent pas drôle, la grève des transport en commun, l’OMS vient de publier un document sur la collaboration entre les secteurs de la santé et des transports dans la promotion de l’activité physique (en anglais, 34 pages).

Toujours dans le domaine de la santé publique, l’Ontarion prevention clearinghouse, en collaboration avec l’Ontario Chronic Disease Prevention Alliance, vient de publier un guide d’intervention sur les déterminants de la santé qui semble intéressant, comme beaucoup de choses faites par ce centre, Primer to Action : Social Determinants of Health (36 pages).

Références du Bulletin Politiques publiques et santé de l’INSPQ

interaction dans les espaces publics

Une référence provenant de la même source que le billet précédent. Un rapport de la Fondation Joseph-Rountree sur le sujet en titre. Les faits saillants. Le rapport.

As we would expect, there were clear differences in use by age groups, with distinct timetabling of use: « older adults were present in the town centre mainly in the mornings and early afternoon, but strikingly absent almost everywhere by evening.» The researchers found little interaction between generations, particularly between strangers, and ‘a distinct separation’ between the public lives of younger and older people.

«This study emphasises the essential tension in public spaces between the need to ‘live and let live’, and the need to manage and regulate. Successful management needs to involve constant negotiation between the extremes of over-regulation and laissez-faire approaches. Public education, information and involvement are essential to this process. The research suggests the need for some gradation of security, drawing on community support and harnessing the general inclination of people to self-regulate to avoid conflict.» [Via Neighbourhoods].

se rendre à l'école en marchant

En effet, c’est vraiment bizarre qu’on en soit rendu là ! Il m’est arrivé souvent de voir avec surprise les jeunes du secondaire attendre patiemment l’autobus, rue Ontario, alors que je me rendais à pied, moi le vieux de (bientôt) 55 ans, à mon travail juste à côté de l’école secondaire. Et je ne faisais pas de zèle : juste 15 minutes de marche !

Walktoschoolweek_2
Next week is Walk to School Week. It still spooks me a bit to think things are so bad that such a campaign is necessary, but as the site tells us, Walking to school is an adventure for children and a great way to develop basic life skills. And I learned something new as I read… It says here that ‘contrary to popular belief, pedestrians generally experience the lowest levels of exposure of all road users.’ (Via Neighbourhoods)

anthropologie… corporative ?

Cet article cueilli sur Anecdote me rappèle que je voudrais bien appliquer les méthodes anthropologiques dans le contexte actuel de l’approche populationnelle du réseau local de santé.

Corporate or business anthropologist?: « We help organisations collect and make sense of their stories. We’ve called this story-listening.When people ask, ‘so what do you call yourself then Shawn?’ I sometimes respond, half jokingly, by saying I’m a corporate anthropologist. »(Via Anecdote.)

comprendre.jpgUne question, une approche qui devrait traverser les entreprises, toutes, actuellement… en regard de l’obligation de transfert de connaissances à la veille du départ à la retraite des BBBoomers.

Mais dans la relation de l’entreprise à son milieu, dans le domaine de la santé particulièrement, je suis de plus en plus intrigué, attiré par l’application d’une approche anthropologique que j’ai vue mise en oeuvre il y a plus d’une quinzaine d’années, par Ellen Corin et Gilles Bibeau, dans Comprendre pour soigner autrement. En lisant ce rapport d’une recherche réalisée en Abitibi-Témiscamingue, mettant en relief les différences de valeurs et de perception de la santé et des services de santé qui ont cours entre les milieux de vie,  je me disais : il faut refaire cela « en ville ». Il faudrait mieux comprendre comment les gens d’un quartier comme Hochelaga-Maisonneuve (par exemple !) perçoivent leur santé, et les ressources… Comment interpréter la fascination qu’exerce sur certaines gens (tous ?) le fait d’être tout à coup au centre de l’attention d’un aréopage de spécialistes et « docteurs »… quelles conséquences sur les pratiques d’auto-santé et de prévention ??

Il y a de grands écarts de santé à combler entre les  communautés de statuts socioéconomiques différents, et après avoir donné accès matériellement aux technologies et services, c’est au niveau des modes de vie et de la santé publique qu’il faut travailler.

de la place à l'amélioration pour la santé publique

La réduction des écarts entre riches et pauvres en termes d’années de vie perdues a été importante au cours des 25 dernières années au Canada. La différence en années de vie perdues « attribuables à une cause traitable médicalement » a chuté de 60% pour les hommes et 78% pour les femmes… alors que la différence (l’écart) attribuable à des causes liés à la santé publique a augmenté de 1% pour les hommes et de 20% pour les femmes. L’article conclue qu’il y a donc un potentiel de développement du côté santé publique. [Journal of Epidemiology and Community Health] – tiré du Quotidien de Stat-Can.

Façon optimiste de voir les choses… On pourrait dire en regard des mêmes données que « l’effet de société » sur la santé a été délétère alors que le système de soins avait un impact positif. Ce qui devrait donner des arguments pour des investissements en prévention et promotion de la santé… s’il y avait une volonté politique, et une volonté collective : c’est pas que de la faute aux politiciens… Je n’ai pu lire que le résumé de l’article pour le moment. Si je mets la main sur l’article complet j’y reviendrai.

santé mentale et…

Le prochain thème de développement du projet clinique de mon CSSS porte sur la santé mentale. Le premier avait été, à tout seigneur tout honneur, les services aux personnes en perte d’autonomie liées au vieillissement (PPALV, dans le jargon). Sur ce terrain le CSSS pouvait se sentir « chez lui » : principal prestataire de services auprès de cette clientèle (après les familles, faut-il préciser !), les programmes PPALV (qu’on appelait PPA) ont été et sont encore les plus importants des CSSS(ex-CLSC). Ceci d’autant plus que les CHSLD sont maintenant administrés sous le même chapeau, ajoutant ainsi la dimension institutionnelle (ou hébergement de longue durée pour personnes en lourde perte d’autonomie) aux services plus légers donnés à domicile.

Sans minimiser les enjeux que devront rencontrer les services aux aînés dans la prochaine période, parmi lesquels une articulation plus ouverte et moins défensive (ou offensive, c’est selon) avec les différents partenaires, dont les résidences privées (avec ou sans services, avec ou sans but lucratif), le terrain de la santé mentale sera plus délicat à couvrir. Continuer la lecture de « santé mentale et… »

porter son poids

Au bout de quelques kilomètres de marche, alors que chaque pas devenait, non pas douloureux mais, sensible malgré mes souliers de marche, je me disais que pour soutenir et faciliter, encourager le transport actif, au premier rang desquels se trouve la marche, il faudrait avoir des pistes de marche (et de course) tapissées de copeaux de bois comme j’en ai vu (il y a longtemps) sur le campus de l’Université Laval. L’activité physique et le poids corporel [Kino-Québec]

deux rapports de Stat-Can sur la santé

Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, fichier de microdonnées à grande diffusion, 2005 Le produit Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes : fichier de microdonnées à grande diffusion paraît aujourd’hui. Les données ont été recueillies dans toutes les provinces et dans tous les territoires, auprès de plus de 130 000 personnes âgées de 12 ans et plus vivant dans un ménage.

Rapports sur la santé : Différences régionales en matière d’obésité, 2004 Selon un nouveau rapport, les adultes qui vivaient dans les grandes villes du Canada en 2004 étaient beaucoup moins susceptibles d’être obèses que leurs homologues qui habitaient à l’extérieur des régions métropolitaines.

Le premier document est diffusé (gratuitement) sur CD-ROM avec logiciel Beyond 20/20, aux gens du secteur de la santé. Le second est disponible en format pdf, entre autre sous la forme d’un numéro spécial de la revue Rapports sur la santé portant sur l’obésité.

deux enquêtes de Stat-Can

Étude : La santé et l’utilisation des services de soins de santé au Canada et aux États-Unis, 2003 Les Américains dans les catégories de revenu les plus faibles sont plus susceptibles que leurs homologues canadiens d’avoir une santé mauvaise ou passable, selon une étude comparative de l’état de santé et de l’accès aux services de soins de santé de ces deux pays.

Enquête sociale générale : Internet et notre emploi du temps, 2005 Le mode de vie des grands utilisateurs d’Internet est fort différent de celui des personnes qui ne naviguent pas sur le Web, selon une nouvelle étude qui examine les incidences de ce dernier sur la vie des Canadiens.

Une troisième pourrait aussi vous intéresser : Les indicateurs des écoles publiques au Canada.