À compter de 2006 je cesse graduellement de m’occuper du site web des organisateurs communautaires, et je passe la main à une nouvelle direction à la Maison des aînés H-M maintenant que celle-ci a les moyens de s’en payer une. Ce sera pour me concentrer sur un nouveau mandat : la création de l’observatoire populationnel du CSSS.
La responsabilité populationnelle, l’animation des réseaux locaux de services, la responsabilité locale de santé publique (y compris sa reconnaissance de l’importance du développement des communautés) sont des occasions, des opportunités de faire valoir le rôle d’homme-frontière, de passeur de l’organisateur communautaire. Un rôle parfois inconfortable, pris entre l’arbre et l’écorce dans le nouveau contexte institutionnel… mais cela n’a-t-il pas toujours été le cas ? en marge du colloque du RQIIAC 2008.06
Nous avons ressenti à plusieurs occasions ces dernières années un manque de « porteurs » dans les communautés pour les préoccupations relatives à la santé. Pourquoi personne ne s’inquiétait de l’absence locale de GMF, plusieurs années après le lancement de leur implantation ? Comment porter nos objectifs de promotion de la santé si aucun interlocuteur local ne se manifeste ? Axes de développement de l’Observatoire populationnel Lucille-Teasdale (.docx) 2012.03
Rencontre du CRUIS (Comité régional des utilisateurs d’information sociosanitaire) du 13 octobre 2009 Le cas de l’Observatoire populationnel du CSSS Lucille-Teasdale (.docx) Une description du mandat de l’OPLT et des réalisations des premières années. Le CRUIS permettait aux responsables locaux de se rencontrer et d’influencer les travaux de l’Agence et de la DSP en matière de production, achat ou mise à disponibilité de données : données du recensement, d’enquêtes sanitaires, ou données administratives tirées des statistiques d’intervention des CLSC, d’hospitalisation ou encore de la RAMQ.
Lorsque j’ai quitté en 2012, le CSSS a maintenu un observatoire, pendant un temps. Puis la nouvelle vague de fusions et la création des CIUSSS à Montréal amènera une disparition de l’Agence régionale avec la répartition des personnels au sein des cinq CIUSSS de la région. L’animation le l’Espace montréalais d’information sociosanitaire (EMIS) en a pâti pendant quelques années. Mais il semble avoir repris du galon depuis. Sauf pour l’accès aux données et la possibilité de produire ses propres cartes… Je crois que l’ancien système était en « flash » et comme cette norme a été abandonnée. On indique sur le site : Les Statistiques intercatives (sic) ont été désactivées. Des enjeux liés au maintien de ce service Web interactif ainsi qu’au serveur l’hébergeant ont mené à leur retrait. Des solutions alternatives seront évaluées afin de déterminer si un outil du même type pourra être rendu disponible à l’avenir.
Est-ce que les CIUSSS ont chacun développé des « observatoires », j’en doute.
L’évolution des sujets touchés de 2007 à 2012
Alors que les billets étiquetés « santé publique » ne comptaient que pour 2% en 2006, ils montent à 9% en 2007 pour devenir la 2e ou 3e étiquette la plus utilisée dans les années subséquentes. L’étiquette « santé » n’était pas loin derrière, pour un total de plus de 200 billets. J’ai été surpris, au moment de compiler ces données, de voir que le « techno » continuait tout du long d’occuper la première place. Au total, depuis 2005, plus de 250 billets ont été étiquetés techno ou technologie (ne me demandez pas la différence…). Si les trois premières années étaient intégrées à ce décompte, cela doublerait certainement le nombre de billets « techno ». Dans le même ordre d’idées plus de 140 l’ont été (depuis 2005) avec les mots blogue ou blogues. À noter qu’on peut attribuer plus d’une étiquette à un billet.
10 février 2022
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Wow! Une systématisation historique et des articles remarquables. Merci