Trois jours chez ma mère
François Weyergans |
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Résumé: Depuis la parution en 1997 de "Franz et François", roman consacré à son père, François Weyergans annonçait un livre qui parlerait de sa mère et, depuis cinq ans, chaque rentrée littéraire promettait le nouveau Weyergans. Alors qu’on n’y croyait plus est arrivé en librairie "Trois jours chez ma mère" qui s’est faufilé à la dernière minute dans la liste des "Goncourt" 2004 et a été couronné par le prestigieux prix.
Ce petit bijou de finesse relate l’histoire d’un écrivain désemparé qui n’arrive pas à écrire le livre sur sa mère que son éditeur attend impatiemment. “On croit toujours que c’est moi dans mes livres”, soupire l’écrivain. Alors, brouillant les pistes, il crée son double, François Weyergraff, lequel s’invente à son tour des clones lancés dans de désopilantes aventures et leur prête ses fantasmes sexuels, problèmes d’argent et angoisses diverses. Malgré ces digressions débridées, le narrateur finit toujours par revenir à sa mère, laquelle, fictive ou pas, est un formidable personnage. Il y a du Woody Allen chez François Weyergans qui, se définissant lui-même comme un “génie crispé”, carbure à l’humour désespéré, cultive l’obsession sexuelle et l'hypocondrie et écrit avec la grâce légère d’un funambule de génie. "--Monique Roy" |